Cet organisme a été contraint de mener une enquête interne . Cela après que les données personnelles de la CAF de la Gironde ont été mises en ligne.
Les données personnelles de la CAF de la Gironde ont été mises en ligne
Le jeudi 5 janvier, la cellule investigation de Radio France a fait une révélation choc. Elle a informé que la Caisse d’allocations familiales de Gironde (CAF) a communiqué en mars 2021 à l’un de ses prestataires. Ce dernier a été chargé de former ses agents, plus de 10 000 allocataires. Ce prestataire a fait l’erreur qu’il ne fallait pas. Il pensait que ces données étaient “fictives”, et il l’a publié sur son site Internet pendant dix-huit mois. Radio France précise : « Les noms et prénoms ont été enlevés ainsi que les codes postaux. Mais il reste beaucoup d’informations : adresse, date de naissance, composition et revenus du foyer. Montants et types de prestations reçues , au total, pas moins de 181 données par allocataire ont été dévoilées ». Ainsi, des informations confidentielles de la CAF ont été mises en ligne. Par conséquent, tout le monde pouvait consulter les données.
Après s’être informé de la situation par, la CAF aurait « demandé sans délai » au prestataire la suppression immédiate de ces documents . Néanmoins,la Caisse nationale d’allocations familiales (Cnaf) assume être le responsable premier.
Signalement à la Cnil
D’après le Cnaf, Ces données utilisées par des collaborateurs « soumis au secret professionnel » ne devrait jamais être dévoilé. Un grand choc pour la CAF qui a retrouvé ses données personnelles mises en ligne.« La confidentialité est une exigence fondamentale requise dans l’exercice de nos missions » et examine « les suites administratives et juridiques à donner à cette affaire ». Elle insiste les mesures déjà prises. Notamment une « information » diffusée jeudi aux 10 204 allocataires et un signalement à la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) de cette « violation de données personnelles ». Pour trouver la fuite, et la source, une « enquête interne » a été ouverte à la CAF 33. Et une « instruction » adressée aux 101 autres CAF de France, demandant « de vérifier qu’aucune situation analogue ne puisse exister ».