CAF : cette aide méconnue de 205 euros que les retraités oublient de réclamer

La Caisse d’Allocations Familiales ou CAF verse de nombreux types d’aides pour donner un coup de pouce aux Français. L’une d’entre elles est réservée aux retraités.

Tout savoir sur l’ASPA

Parmi les aides versées du CAF à des millions de Français, on a l’ASPA ou Allocation de solidarité aux personnes âgées. En effet, celle-ci remplace le minimum vieillesse. Cependant, il est à noter que l’ASPA n’est pas automatiquement versée par la CAF. Pour en bénéficier de cette aide, le senior doit faire une demande auprès de la Sécurité sociale, de la MSA ou de la CAF. Pour toucher cette allocation, il faut que le retraité réside en France. Et ce, depuis plus de 6 ans. Aussi, il doit avoir un faible revenu. En 2022, ce dernier a été fixé à 916,78 euros mensuels pour une personne seule. Tandis que le plafond est de 1423,31 euros mensuels pour un couple.

Concernant le montant de cette aide de la CAF, sachez qu’il est de 205 euros par mois. Ainsi, un retraité célibataire avec un revenu de 700 euros mensuels peut alors toucher 216,7 euros d’aide. En revanche, notant que seules les ressources perçues au cœur des trois derniers mois seront prises en compte. Quant aux personnes ayant des salaires instables, la CAF va considérer les revenus des 12 derniers mois.

Une aide peu demandée

Mais une récente étude de la DRESS ou Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques relayée par TF1 a de quoi surprendre. Effectivement, l’ASPA présente un taux de non-recours égal à 50 %.

Cependant, en comparaison avec les chiffres de 2012, on remarque une nette amélioration. En effet, il y a dix ans, le taux de non-recours de cette aide de la CAF était à 54 %. Toutefois, ce chiffre demeure énorme, puisque 50 % représentent tout de même 321 200 retraités qui ne réclament pas leur droit. Un taux extrêmement important !

Ce taux si élevé du non-recours peut s’expliquer par la méconnaissance de cette aide de la CAF. Ajoutée à cela, TF1 explique que le «barrière technologique » est une autre cause de non-réclamation. En réalité, la majorité des seniors ne maitrisent pas les outils informatiques.

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