Mercredi dernier, le gouvernement d’Elisabeth Borne a décidé de faire passer le budget 2023 sous le 49-3. Cette décision permet que le budget 2023 ne passe pas par la discussion à l’Assemblée Nationale. Suite à cela, de nombreuses mesures seront concernées par des changements, comme les tickets restaurants, les garde d’enfant, les réductions d’impôts, etc. Tous les détails dans cet article.
Le budget 2023, sous 49-3
Ce mercredi, le vote pour le budget 2023 a récolté plus de 117 voix contre. Alors, à la fin de ce débat, c’est la Première Ministre Elisabeth Borne qui a mis tout le monde d’accord à l’aide d’une arme redoutable. En effet, cette dernière a choisi d’actionner le 49-3 pour faire passer le budget 2023 sans passer par la case des votes qui ne semblait clairement pas en faveur du projet. La première ministre a donc pris la parole sur le budget 2023. Elle déclare “Le texte, que je présente aujourd’hui n’est pas le décalque du projet auquel vous avez été initialement soumis. Il a été nourri, complété, amendé, corrigé même, suite aux débats de ces derniers jours, en commission et dans l’hémicycle”. Ainsi, Bercy juge que les dépenses retenues seront de 700 millions d’euros.
Les modifications suite à cette mesure
Après ce dispositif qui a mis le budget 2023 sous 49-3, plusieurs changements sont à noter. D’abord, le plafond du crédit d’impôt pour la garde des enfants change. Il passe donc de 2 300 euros à 3 500 euros, et ce, par enfant. Le montant des tickets restaurant lui aussi évolue vers le mieux. En effet, le montant de ce dernier passera ainsi de 11,84 euros à 13 euros. De cette façon, les employeurs restent encouragés à élever les montants de ces titres. La mesure MaPrimeRenov’ pourra, elle aussi, se voir augmenter. Bien que pour le moment aucun chiffre définitif ne reste encore donné, il semble bien que le gouvernement ait pu augmenter son budget de 2 milliards à 2,6 milliards d’euros.
Pour les enseignants, le budget 2023 prévoit une hausse des salaires. Et cela sera également applicable même en début de carrière. Ainsi, le but est de faire gagner aux enseignants 2000 euros et plus.