Bientôt un remède contre le cancer ?

Généralement, le cancer est l’une des premières causes de mortalité partout dans le monde. Cependant, l’avancée des recherches pourrait changer la donne puisqu’un remède contre cette maladie est sur le point de voir le jour.

Un remède contre le cancer, un grand pas pour l’humanité

« On est très enthousiastes parce que moi, ça fait 35 ans que je travaille en oncologie. C’est la première fois que je vois des résultats », avait confié Dr Richard Béliveau, chercheur et docteur en biochimie. Avant de poursuivre : « Souvent, on imagine quelque chose en recherche, mais l’expérimentation nous montre qu’il faut adapter notre hypothèse. Avec cette plateforme-là, on n’a pas eu de surprises, c’est ça qui est étonnant. Les prédictions qu’on a faites se sont à peu près toutes confirmées. C’est le rêve du chercheur ».

De son côté, Paul Lévesque, PDG de Theratechnologies, reste aussi optimiste que son compère concernant cette recherche sur le remède contre le cancer. « Je m’en remets aux investisseurs américains. Ces derniers ont regardé ce qu’on a et qui ont été ébahis par la qualité des données en phase préclinique », avait-il déclaré.

Un projet d’une grande envergure

Le Dr Richard Béliveau estime qu’il faut absolument trouver un remède contre le cancer. Un traitement qui sera mieux que la chimiothérapie. « Quand vous attaquez un ennemi, vous l’attaquez avec ses points faibles. Donc ce qu’on a identifié, c’est un des points faibles de la cellule cancéreuse », avoue-t-il. Avant d’ajouter : « On utilise cette voie d’entrée là pour l’attaque. C’est un peu comme un missile guidé par la technologie GPS. On cible la charge explosive directement où le missile a besoin d’exploser, donc les dommages collatéraux sont plus faibles ». Ainsi, si le Québec trouve ce remède contre le cancer, ce serait vraiment un grand pas pour l’humanité tout entière.

« Ce serait tout à l’honneur des gens qui ont identifié le problème dans le laboratoire et qui l’ont développé par la suite », avait confié M. Lévesque. « Heureusement qu’on a ces compétences-là pour le faire, par après si on se rend à la commercialisation, on verra si on peut commercialiser ça à l’échelle mondiale », surenchérit-il par la suite.

Bien évidemment, le seul problème dont la recherche sur cette maladie fait face est le financement. Cependant, le Dr Lévesque annonce que dès que les résultats seront présents, les financements vont surgir de partout. Il suffit d’avoir des données cliniques probantes. M. Béliveau déclare que ce projet a déjà reçu l’approbation de la Food and Drug Administration (FDA). « Ça nous donne un avantage tactique et stratégique pour le développement », avait annoncé ce médecin. Avant de terminer ses propos : « C’est l’ennemi public numéro un, le cancer. Je pense que tout ce qu’on fait en recherche est pour contrer cet ennemi-là. En réduire l’impact, c’est important et je pense que cette plateforme-là va réussir cet exploit ».

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