Le prix de la baguette de pain augmente chaque année. Une hausse due à l’inflation qui est en train de battre son plein. Il y a aussi ma crise énergétique. Ce prix va encore connaitre une autre augmentation dans les mois à venir.
Le prix de la baguette de pain augmente
Normalement, le prix de la baguette de pain n’augmente que de 8 % sur un an (en moyenne). Cependant, en ce moment, tous prévoient une hausse bien plus importante. « C’est la panique, dans tous les départements » déclare notamment Dominique Anract, président de la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie française (CNBPF). Ainsi, ce dernier est en train d’enchaîner les appels téléphoniques. En effet, en un an, le prix de la baguette de pain augmente de 18 % dans l’Union européenne. Or ces douze derniers mois, cette hausse était à une hauteur de 3 %.
Cependant, la France a toujours été épargné mais est en train de passer un moment vraiment difficile. « Le boulanger qui n’augmentera pas sa baguette ces prochains mois, il fermera », confie même le président de la CNBPF, sur actu.fr. Il semblerait que ces hausses sont dues à la flambée des prix de l’électricité et du gaz (+49 % sur un an, selon Eurostat). Or le gaz et l’électricité sont utiles pour faire fonctionner, les fours. Sans oublier l’augmentation du prix de la farine, d’autres céréales et même des œufs, du sucre et du beurre. À première vue, la flambée de ces ingrédients est loin d’être terminé.
Les boulangers sollicitent l’aide du gouvernement
En France, la baguette ne coutait que 95 centimes d’euros. Cependant, dans les prochains mois, le prix de la baguette de pain augmente et elle coutera 1,50 euro. Effectivement, la cause de cette augmentation c’est le prix de l’énergie. D’ailleurs, certains boulangers sont passés de 3 000 euros d’électricité par mois à 9 000 euros. De plus, il y a aussi une hausse des salaires.
Les entreprises avec moins de dix salariés veulent bénéficier d’un bouclier tarifaire en 2023. Cela est dû au fait que les fours sont très énergivores. « Ce qui représentera tout de même peut-être une hausse de 15 % », dévoile Dominique Anract. « Nous négocions actuellement pour que 30 % des augmentations du prix de l’énergie soient prises en charge » avait-il poursuivi. « Si l’artisan ne paye pas ses factures d’énergie, c’est coupé et son entreprise ferme. Ici, tout passe par la cuisson » termine Dominique Anract.