Le bonus écologique pour les automobilistes a pour but de protéger l’environnement. Mais pas que! En effet, les foyers les plus modestes en ont besoin.
100 % véhicule électrique en 2035
Dimanche dernier, Emmanuel Macron a accordé une interview au quotidien Les Échos. Lors de cette interview, il a détaillé une série de mesures pour soutenir le développement de l’automobile électrique en France. « Nous assumons cet objectif de 100 % de véhicule électrique en 2035 », a-t-il mis en avant. Par ailleurs, le chef de l’État a rappelé qu’en 2017, l’électrique représentait seulement 1 % des ventes. Actuellement, il représente 13 % des ventes et selon les projections, à la fin du quinquennat, ce taux atteindra 30 %. C’est ce qu’en tout cas, explique le président dans ses propos. Le chef d’Etat a aussi annoncé un bonus écologique à 7 000 euros pour les automobilistes. À rappeler que ce bonus est valable pour les véhicules vendus moins de 47 000 euros. Cela implique des voitures compactes ou des SUV comme la Renault Mégane ou la Peugeot 2008, mais pas une Tesla.
Dans de nombreux pays, le marché des électriques a décollé grâce à ce type de subvention. Et ce bien qu’elles restent bien plus chères à l’achat que leurs équivalents à essence ou diesel. Cela étant, bon nombre de gouvernements ont déjà baissé les montants des aides. Il a aussi précisé que cette mesure entrera en vigueur à l’entame de l’année prochaine. Quelques mois plus tard, ils lanceront également la location de voiture à 100 euros pour les automobilistes les plus modestes. Ceci aura lieu au deuxième semestre de l’année 2023. Dans un premier temps, il sera question de précommandes. Ensuite, une montée en puissance du dispositif aura lieu début 2024. En outre, le président de la République défend la préférence européenne en la matière. Ainsi, le bonus écologique pour les automobilistes s’appliquera bientôt.
Automobilistes : comment obtenir le bonus écologique ?
Ce bonus écologique cache une méthode fiscale de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. Cette méthode vise à orienter les automobilistes vers l’achat de véhicules moins polluants. D’où l’octroi d’un bonus sous la forme d’une prime. Cela dit, l’objectif est de protéger l’environnement. Cela étant, pour bénéficier de ce bonus écologique, un automobiliste souhaitant acquérir un nouveau véhicule doit respecter un certain nombre d’obligations. En effet, pour un véhicule neuf, l’acquéreur doit être majeur et domicilié en France. Le versement de l’aide se fait lors de l’immatriculation initiale en série définitive. Cela vaut aussi bien pour un achat qu’une location d’un véhicule particulier fonctionnant à l’électricité uniquement. Il faut que le véhicule à acquérir soit neuf et immatriculé en France dans une série définitive. Son taux d’émission de CO2 ne doit pas dépasser les 20 g/km.
De plus, l’acquéreur, dans les 6 premiers mois suivant son immatriculation, ne peut pas céder le véhicule. À noter que, sous certaines conditions, le bonus écologique est compatible avec la prime à la conversion. De ce fait, les foyers éligibles pourront bénéficier d’une aide pouvant aller jusqu’à 11 000 euros. Seulement, ils doivent envoyer leur véhicule essence ou diesel dans une casse automobile et décider de se tourner vers un véhicule électrique. Le bonus écologique pour les automobilistes est, rappelons-le, une prime pouvant atteindre 7000 euros. Tous les automobilistes souhaitant acquérir un véhicule propre peuvent en faire la demande. Cependant, cette prime diffère de la prime à la conversion en plusieurs points. Aussi nommée prime à la casse, la prime à la conversion est une remise accordée aux automobilistes souhaitant une nouvelle voiture. Seulement, ils doivent mettre leur ancienne automobile au rebut dans un centre agréé VHU.