Exceptionnellement cette année 2022, le SMIC a connu 3 revalorisations. Ainsi, certains économistes pensent qu’il ne faut plus l’augmenter pour l’année prochaine. Cela peut avoir des impacts économiques en France. En effet, une revalorisation du SMIC est prévue le 1er janvier 2023. On vous donne les détails.
Certains économistes s’y opposent
Contrairement à toutes les années précédentes, les économistes pensent qu’une revalorisation du SMIC ne doit pas se faire pour 2023. En effet, ce sont eux qui évaluent les conséquences d’une hausse avec le gouvernement. Et pour cause, cette année, le salaire minimum a connu non pas une revalorisation mais 3 revalorisations de janvier à Août. En guise de rappel, la première a eu lieu en janvier 2022, la seconde le 1er mai 2022 et la troisième augmentation le 1er août 2022. Soit un total de 5,6 %. Ainsi, pour les économistes, la hausse successive en seulement quelques mois peut avoir des impacts négatifs au fil du temps. Selon une interview accordée à l’Express, Gilbert Cette, économiste et professeur qui fait partie de ce groupement « cela risque d’avoir un effet préjudiciable sur les emplois les plus fragiles ». La deuxième explication se penche sur la fragilité de l’économie du pays actuellement. Donc, ce n’est pas le bon moment pour faire une revalorisation. Pour eux, la meilleure solution est donc de modifier la formule de revalorisation du SMIC. Toutefois, la date prévue pour la revalorisation du SMIC est le 1er janvier 2023.
Janvier 2023 : une revalorisation du SMIC est prévue
Tous les ans, le 1er janvier est le jour où les français découvrent les nouveaux dispositifs que l’Etat prévoit. Pour ce janvier 2023, on va assister à une revalorisation du SMIC. Actuellement, le SMIC s’élève à 1 329,05 euros par mois. A cause de l’inflation, le gouvernement a augmenté ce salaire minimum 3 fois. Ce qui explique la forte augmentation du montant. D’après les hypothèses, la revalorisation sera de 1,8 % soit un montant de 24 euros. Cette augmentation semble être une évidence vue la situation à laquelle nous vivons en ce moment. De plus, la guerre en Ukraine ne fait qu’empirer les choses. Ce sont les foyers les plus modestes qui seront visés par cette nouvelle, soit 20% de la population française. On attend la suite.