Le Gouvernement a annoncé son souhait d’augmenter les pensions de retraites les plus basses. Mais qu’en est-il de la revalorisation de la pension de réversion ?
La revalorisation de la pension de réversion
Au décès des assurés, leur conjoint survivant touche une partie de la pension de base. Et de la pension complémentaire qu’ils percevaient ou auraient dû percevoir à la retraite. Cette pension dite de « réversion », également appelée pension de droits indirects. Elle est versée même si l’assuré décédé n’était pas encore à la retraite. Elle est alors calculée en fonction des droits acquis par le défunt au moment de sa disparition. Bonne nouvelle. La pension de réversion de base et complémentaire connaîtra une revalorisation tous les ans suivant les mêmes règles que les pensions directes. Cette indexation annuelle vise à compenser la hausse des prix et à éviter ainsi que les veufs et veuves ne perdent en pouvoir d’achat.
La pension de réversion est le pourcentage de la pension de base ou de la pension complémentaire. C’est la retraite que le défunt touchait de son vivant ou aurait dû toucher s’il avait pris sa retraite. Le taux s’élève à 54% dans les régimes de retraite de base du secteur privé. C’est à l’exception du régime de base des avocats (50%). C’est 60% dans les régimes de retraite complémentaire du secteur privé et 50% dans les régimes de retraite du secteur public.
Les régimes de base et complémentaires
À l’image des retraites de base, la pensions de réversion de base connaîtra une revalorisation de 0,8% au 1er janvier 2023. Celles servies par le régime complémentaire des indépendants (RCI) et par l’IRCANTEC sont indexées le 1er janvier. La revalorisation des autres pensions complémentaires de réversion entre en vigueur également au 1er janvier. Dans la majeure partie des cas, le taux d’indexation est fixé par le conseil d’administration de la caisse de retraite.