Quelque chose cloche dans l’attribution du mondial de football au Qatar, c’est pour cela que Nicolas Sarkozy est la cible d’une perquisition. Voici tout ce qu’il faut savoir sur cette affaire.
Attribution du mondial au Qatar : les détails sur la perquisition visant Nicolas Sarkozy
La décision vient du juge Serge Tournaire. En effet, il a ordonné la perquisition des locaux d’un fonds d’investissement luxembourgeois, Peninsula Capital. Tout s’est passé en début de semaine. Il y aurait eu d’éventuels mouvements financiers suspects. Cette perquisition vise Nicolas Sarkozy dans le cadre de l’enquête sur l’attribution du Mondial de foot au Qatar. Ainsi, les enquêteurs franco-luxembourgeois inspectent les locaux de Peninsula Capital. Ce discret fonds d’investissement se situe dans la capitale du Grand-Duché du Luxembourg. Selon nos sources, ce sont les policiers de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (Oclciff) qui s’occupent de l’enquête.
Ils veulent vérifier s’il y a effectivement en des mouvements financiers en lien avec Nicolas Sarkozy. Pour information, l’enquête a commencé en 2019 pour « corruption active et passive, blanchiment ». C’est le Parquet national financier (PNF) qui lance les hostilités. Au départ, c’est le juge Marc Sommerer qui surveillait tout. Pour rappel, le 23 novembre 2010, il y a eu un déjeuner organisé à l’Élysée réunissant Nicolas Sarkozy, l’émir du Qatar Tamim Al Thani, et Michel Platini. La justice soupçonne l’existence d’un pacte scellé à ce moment-là.
Que s’est-il passé lors d’un déjeuner à l’Élysée?
En décembre 2019, l’enquête sur l’attribution du mondial au Qatar menant à la perquisition des locaux en lien avec Nicolas Sarkozy, a commencé. Comme mentionné plus haut, le Parquet national financier (PNF) émet des soupçons pour corruption active et passive, recel et blanchiment. Le but de l’enquête est de déterminer si cette attribution s’est faite grâce à “un marché donnant-donnant”. Lors de ce fameux déjeuner, il y a eu Nicolas Sarkozy, Michel Platini et Hamad al Thani. Ensuite, après cette fameuse rencontre, une énorme coïncidence apparaît. En effet, quelques mois après, le club de football Paris Saint-Germain était vendu 76 millions d’euros au fonds souverain Qatar Sports Investments (QSI). A cette époque, le club était la propriété du fonds américain Colony Capital. Et déjà à ce moment-là, les enquêteurs ont constaté que le fond Peninsula capital était très utile dans les affaires privées de l’ancien président de la République.