Le gouvernement d’Emmanuel Macron met en place un RSA conditionnel. Une nouvelle qui ne pait en aucun cas les syndicats qui trouve cela absurde.
Un RSA conditionnel
Pour son second quinquennat, Emmanuel Macron et son gouvernement se tourne un peu plus sur de nombreux projets. Ces derniers visent à impacter la vie des Français. Très récemment, c’est la réforme des retraites qui a fait du bruit. Effectivement, vue que bon nombre de personnes étaient contre ce projet qui touche leur retraite, des grèves ont eu lieu. Le 1e mai, les mouvements sociaux étaient même assez violents.
Un projet qui a vraiment mis à mal Elizabeth Borne qui était sur tous les fronts. La première ministre vient de révéler que Pole Emploi se prénommera désormais France Travail. D’ailleurs, le RSA sera conditionnel. Pour pouvoir le toucher, il faut le troquer contre une vingtaine d’heures d’activité par mois. De cette manière, les chômeurs vont diminuer en nombre. En plus, il sera obligatoire d’être inscrit à Pôle Emploi. Vraisemblablement, ces heures de travail vont être équivalent à des heures en entreprises, en stages, en formation pour l’apprentissage d’un métier. Elizabeth Borne annonce une série de sanction ceux qui ne suivent pas ces conditions. Ainsi, le RSA conditionnel se réfère au système d’engagement réciproque.
Un projet pointé du doigt
Le RSA conditionnel a été effectif à partir du 1e janvier 2023. Toutefois, le gouvernement a tenu à faire des études avec des villes pilotes. Pour cela, 18 départements, dans le Nord, la Mayenne et même dans les Bouches-du-Rhône ont été choisis. Hélas, la Seine-Saint-Denis s’est retiré de cette expérimentation.
D’après le président PS du département, Stéphane Troussel, le RSA ne doit en aucun cas être conditionnel. « Pour une allocataire du RSA, maman seule, isolée, il, la sanctionner serait vraiment difficile » avait-il confié. D’ailleurs, bon nombre de syndicats sont loin d’être d’accord avec cette forme de travail gratuit. Des heures d’insertion impayés sont loin d’être une bonne idée.