Le gouvernement vient d’annoncer qu’à partir de 2024, le RSA sera sous conditions. D’autres projets étaient aussi dévoilé par Elisabeth Borne.
Un RSA sous condition
Ces derniers temps, Emmanuel Macron et son gouvernement a entamé plusieurs changements dans la vie des Français. D’ailleurs, parmi ces changements, il y a la réforme des retraites qui a conduits à des grevés. Très récemment, Elizabeth Borne annonce que Pole Emploi va être remplacé par France Travail. En plus, le RSA sera désormais sous plusieurs conditions. Cette allocation va être versée seulement après une vingtaine d’heures d’activité par mois.
À première vue, le gouvernement veut impérativement que bon nombre de chômeurs retrouvent le chemin du travail. En plus, de ces heures de travail, il faut aussi être inscrit à Pôle Emploi. Notant que ces heures de travail doivent être passé en entreprises, de stages, de formation pour l’apprentissage d’un métier. Vous pouvez aussi passer son permis de conduire. Toutefois, Elizabeth Borne affirme qu’il y aura des sanctions pour ceux qui ne veulent pas suivre ces règlements. À première vue, un RSA sous conditions n’est autre qu’un système d’engagement réciproque.
Une décision qui est loin d’être unanime
Le RSA sous conditions a déjà été mis en place le 1e janvier 2023. Effectivement, cela a été fait dans 18 départements, dans le Nord, la Mayenne et même dans les Bouches-du-Rhône. Malheureusement, la Seine-Saint-Denis a fait le choix de ne plus faire partie de cette expérimentation.
Selon, le président PS du département, Stéphane Troussel, le RSA est droit et ne doit en aucun cas être sous certaines clauses. « Pour une allocataire du RSA, maman seule, isolée, il, ne faut pas la sanctionner car elle a raté un rendez-vous » avait-il déclaré. Par ailleurs, plusieurs syndicats pointent aussi du doigt cette forme de travail gratuit. Vraisemblablement, ces heures d’insertion ne vont en aucun cas payés. Manon Aubry affirme que le gouvernement veut plutôt lutter contre les pauvres au lieu de la pauvreté.