La réforme du RSA stipule qu’il y aura un accompagnement obligatoire pour les allocataires. Mais on ignore encore la date de la mise en place de ce nouveau dispositif.
Réforme du RSA : Les détails sur l’accompagnement obligatoire des allocataires
Avec cette réforme, le gouvernement envisage un suivi plus personnalisé des personnes en recherche d’emploi. En tout cas, il y aura plusieurs types de suivi. Le premier sera « une période de mise en situation professionnelle, de découverte de métiers ou une formation d’adaptation à l’emploi ». Ensuite, le deuxième suivi se penchera plus sur le côté socioprofessionnel. En effet, cela repose sur « des entretiens individuels ou des démarches individuelles visant à répondre aux problématiques liées à des freins périphériques à l’emploi, comme des ateliers ou formations de découverte de métiers, des actions de validation de projets professionnels… ». Pour terminer, le dernier type d’accompagnement sera social. Le but est de permettre « à la personne suivie de pouvoir régler ses problématiques préalables à une insertion professionnelle ». Voilà donc en ce qui concerne l’accompagnement des allocataires dans le cadre de la réforme du RSA.
Cet accompagnement a pour but de motiver les bénéficiaires à retourner vers le chemin de l’employabilité. L’expérimentation a débuté en avril dans 18 départements à travers la France. François Sauvadet, à la tête du conseil départemental de la Côte-d’Or précise que ces derniers sont des financeurs et des acteurs de cette réforme. Après cette expérimentation, ce nouveau dispositif s’étendra dans tout le pays. Mais pour analyser les résultats, il faudra attendre 2024.
Pôle Emploi met la main à la pâte
Pôle emploi joue le rôle principal dans cet accompagnement des allocataires suite à la réforme du RSA. Pour avoir un bon diagnostic de la situation de chacun, voici comment cela se passe. Il y aura un entretien individuel de 45 minutes pour les personnes ne présentant pas de contraintes personnelles et une situation a priori simple. Cela atteindra les 2 heures si la situation est plus complexe. Et cela durera une demi-journée alternant entretien individuel et collectif si le besoin est plutôt social. Après le diagnostic, il y aura « un premier plan d’action individualisé, la signature d’un contrat (PPAE) ou d’un CER ». Il faut savoir que ce dispositif booste la confiance des bénéficiaires. Ils sont plus motivés pour chercher un emploi.