Certains Français doivent faire face à une hausse de la prime de risque pour le gaz et l’électricité. Un vrai coup dur vue que le pouvoir d’achat de chacun a aussi pris un grand coup.
Comment faire face à la hausse de la prime de risque ?
Depuis des mois, les fournisseurs d’énergie ont fait une offre sur de nouveau contrats fixes de fourniture d’électricité et de gaz. Or, ils ont mis fin à ce genre de procédure l’année dernière. Vraisemblablement, cette situation était due à la guerre en Ukraine. De cette manière, les contrats à prix fixe sont devenus totalement imprévisibles et peu rentables à l’époque. Cependant, la flambée des prix de l’énergie n’est plus d’actualité, les fournisseurs offrent de nouveau des contrats fixes. Toutefois, il y a une hausse de la prime de risque. De plus, il y a aussi, une augmentation sur le montant des offres variables.
Une très grande différence
Le régulateur fédéral a fait un calcul sur la différence entre les contrats variables et fixes. Ainsi, en juin, la différence (uniquement pour la composante énergétique) était impressionnant. Effectivement, le moins cher était à 330 euros par an en Wallonie. Par ailleurs, elle était de 398 euros à Bruxelles contre 349 euros en Flandre. Or pour l’électricité, la différence entre le contrat fixe et la variable le moins cher est de 192 euros annuellement. Ce chiffre est celui de la Wallonie, 164 euros à Bruxelles et 220 euros en Flandre. « Il revient au consommateur d’estimer s’il est prêt à payer cette hausse de la prime de risque pour éviter que sa facture n’augmente avec la hausse saisonnière des prix du marché à partir de la seconde moitié de l’année 2023 », affirme la Creg. À première vue, le régulateur est content de l’existence d’une offre fixe étendue. Malheureusement, les prix du gaz et de l’électricité restent élevés par rapport à celle avant la crise énergétique. Mais la hausse du prime de risque est loin d’être au gout de tous.