Alors que la finance verte est à la mode, elle est dotée de tromperie et d’arnaque de tout genre dont de nombreux épargnants sont victimes.
Quand la promesse ne s’accorde pas avec la réalité
Depuis quelque temps, le terme « vert » de la transition énergétique est à la mode. Dans les médias, dans la publicité, dans les discours politiques, dans la communication économique et financière, on l’entend de partout. Le seul hic, on a tendance à tout mélanger : développement durable, environnement, renouvelables, préservation des ressources naturelles… Raison pour laquelle les propositions d’investissements « socialement responsables » dans la transition énergétique et la finance verte ont flambé. Malheureusement, elles vont de paires avec les escroqueries de tout genre.
Alors que la finance verte est à la mode, elle est dotée de tromperies et d’arnaques de tout genre dont de nombreux épargnants sont victimes. Au point que l’Autorité des marchés financiers (AMF) vient de tirer la sonnette d’alarme sur le sujet. En effet, ils appellent « à la plus grande vigilance », notamment sur des projets photovoltaïques pharaoniques, des mystérieux livrets hydrogènes ou des écoparkings… Cependant, dans un registre différent, des actionnaires salariés d’EDF démentent la renationalisation de l’entreprise publique devant la justice. En effet, ils dénoncent plus particulièrement une « fraude » et un « abus de majorité ».
L’arnaque de la finance verte alertée
Récemment, plusieurs médias européens ont réalisé une enquête sur la finance verte. Il faut dire que le résultat a de quoi inquiéter. Effectivement, les fonds de la finance verte censée être la plus écologique sont investis dans les énergies fossiles.
Pourtant, ces placements sont censés s’inscrire dans l’objectif d’investissement durable au sens du règlement européen Sustainable Finance Disclosure Regulation (SFDR). Cela dit, ils sont censés investir uniquement dans des actifs « durables ».
C’est là que vient l’arnaque à la finance verte. En effet, dans la pratique, ces fonds ne respectent pas ce principe. Ce qui signifie, ils investissent dans des actifs « gris », à l’exemple du charbon, de pétrole ou de l’aviation.
De ce fait, on peut s’interroger sur ce nouvel exemple de greenwashing, dans un secteur qui représente un fort levier afin d’atteindre les objectifs définis par les accords de Paris.