Avec des rendements inférieurs à 1 % pour beaucoup de contrats, trouver une alternative aux fonds en euros dans l’assurance-vie devient indispensable. Un expert nous livre quelques solutions.
L’assurance-vie est devenue très courante depuis le début de la crise sanitaire. En effet, tout le monde veut se mettre à l’abri et laisser un petit quelque chose derrière lui au moment venu. Auprès du journal « Le Monde », Vincent Cudkowicz qualifie l’assurance-vie comme une « incongruité économique ». Pour le directeur général de « Bien prévoir » et de « Primaliance », c’est un contrat à faible rendement pendant que l’inflation continue de faire rage surtout en ce moment. L’occasion pour l’expert de dévoiler une solution pour ceux qui veulent accroitre les rendements de leurs épargnes.
Recourir à d’autres alternatives
D’après Vincent Cudkowicz, cette « incongruité économique » se poursuit, tandis que le grand public est désormais conscient du manque de rendement de l’assurance de vie. Accéder à cette épargne, c’est ne plus avoir droit à la garantie du capital. C’est-à-dire prendre des risques aux risques et périls dès l’épargnant. Cependant, c’est un peu dommage, car avec un rendement inférieur à 1 % c’est comme mettre son argent sur un livret A. Néanmoins, ces deux épargnes sont loin d’être comparables.
Selon Vincent Cudkowicz, il est possible d’accroitre les rendements d’épargne à 4 %. Pour atteindre ce pourcentage, il est nécessaire de troquer les fonds en euros de l’assurance-vie par certains supports immobiliers. Cependant, durant les six premiers mois, il va falloir amortir les frais d’entrée. Avec la prise de risque et la patience, l’épargnant va avoir droit à plus de bénéfices. Désormais, vous allez avoir des liquidités à votre disposition.
Assurance-vie : les fonds dits « euro-croissance »
Outre les supports immobiliers des fonds de l’assurance-vie, il est aussi possible de recourir aux fonds dits « euro-croissance ». D’après le directeur général de « Bien prévoir » et de « Primaliance », cette fois encore les capitaux n’ont pas de garantie. Vraisemblablement, c’est un fond qui se base sur « le dynamisme des marchés financiers ». Vincent Cudkowicz déclare qu’après huit ans, les fonds de l’assurance-vie peuvent atteindre les 80 %.
Mais avant de vraiment se lancer, il est nécessaire de faire le calcul précis. Ainsi, il faut prendre en compte les taux de rendement de l’épargne qui peut aller jusqu’à 5 % pour assurance-vie aux fonds « euro-croissance ». Ce taux est exceptionnel grâce à leurs investissements dans l’immobilier, sur des actions non cotées ou dans d’autres domaines divers.
À première vue, se diversifier est possible aux fonds en euros de l’assurance-vie. À vous de choisir entre la sécurité ou le rendement. Notant tout de même que plus les rendements sont élevés, plus les risques sont eux aussi très élevés. Pour cela, prenez des conseils auprès des professionnels du domaine avant de vous lancer. Aujourd’hui, personne n’est plus contraint de vivre avec les rendements de 1 % qui fait souffrir les finances des ménages français.