Les nouvelles règles de l’assurance chômage seront mises en place à partir du 1er juillet prochain. C’est ce qui a été annoncé via un communiqué du ministère du Travail ce lundi 22 avril dernier. De plus, il semblerait que les négociations entre le gouvernement et les syndicats sur l’emploi des seniors ont échoué. C’est un évènement qui a eu lieu dans la nuit du 9 au 10 avril.
Vers plus de changements
« L’exécutif prendra donc “un décret de carence”, dont l’objectif sera “de concourir à l’atteinte du plein emploi et de favoriser le retour rapide en emploi des chômeurs indemnisés », pouvait-on lire dans un communiqué du ministère du Travail ce lundi 22 avril dernier. Effectivement, le ministère du Travail affirme que les partenaires sociaux ne sont pas parvenus à trouver un accord dans la négociation relative au Pacte de la vie au travail. D’ailleurs, cette réunion portait sur l’emploi des seniors, les reconversions professionnelles et le compte épargne temps universel (Cetu).
« l’issue de cette négociation conditionnait l’entrée en vigueur » de l’accord sur l’assurance chômage débattue en novembre dernier, notamment « afin de le rendre compatible avec le document de cadrage de l’été 2023 » qui prévoyait de durcir les conditions d’indemnisation des demandeurs d’emploi seniors. Jusqu’ici, l’assurance chômage était gouvernée par un décret de carence qui expirait fin 2023, mais dont la validité a été prolongée de six mois par un décret de « jointure » jusqu’au 30 juin » indique ce même communiqué. Toutefois, il y aura une réforme de l’assurance chômage. Cela va impacter la vie de plusieurs Français.
Les trois leviers de durcissement des nouvelles règles de l’assurance chômage
Dernièrement, Gabriel Attal a mis en avant les nouvelles règles de l’assurance chômage. Par ailleurs, il y aura trois leviers principaux considérés pour durcir les règles d’indemnisation :
- La durée d’indemnisation,
- Le temps qu’il faut avoir travaillé pour être indemnisé (qui s’appelle la condition d’affiliation),
- et le taux de cette indemnisation.
Le Premier ministre a déjà annoncé en janvier vouloir « aller plus loin dans la réforme de l’assurance chômage ». Et cela sans attendre l’issue des discussions sur l’emploi des seniors. De plus, il y a les trois possibilités ouvertes ». Mais il a signalé sa préférence pour un durcissement de la condition d’affiliation.
À la mi-mars, après avoir déjà combattu farouchement les réformes de l’assurance chômage de 2019 et de 2023, les syndicats ont appelé par avance à renoncer à cette nouvelle réforme sur l’emploi des seniors. Par ailleurs, comme raison, ils estiment qu’il faut « cesser la stigmatisation populiste des chômeurs ». Par conséquent, le 10 avril dernier, les organisations syndicales ont par ailleurs dénoncé un texte qui « ne crée aucun droit nouveau pour les salariés ».