Arnaques : rester vigilant aux fausses amendes envoyées par courrier

En ce moment, des habitants des Pyrénées-Orientales ont été victime d’arnaque sur de fausses contraventions dans leur boîte aux lettres.  Un détail leur a permis de savoir que c’est une escroquerie.

Arnaque : des victimes de celle aux fausses contravention

Il est nécessaire de bien faire attention dès que vous recevez un avis de contravention dans votre boîte aux lettres.  D’ailleurs, ce sont plusieurs habitants de la commune de Saleilles (Pyrénées-Orientales) qui ont reçu un courrier de l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions (ANTAI). C’est cette dernière qui est responsable des amendes pour excès de vitesse ou autres infractions routières.  Ainsi, ces fausses contraventions ne sont autres qu’une arnaque. Chose que la gendarmerie a confirmé et qui demande à la plus grande vigilance.

Notant tout de même que ce courrier que les habitants ont reçu ressemble de très prêt à l’officiel. C’est grâce au QR Code que vous pouvez connaitre que ces fausses contraventions ne sont qu’une arnaque. Le site Internet sur lequel renvoie ce QR Code est un site frauduleux qui ressemble aussi à l’officiel. Le mieux serait de regarder son URL pour déceler l’escroquerie.  Ce genre de contraventions peut payer votre amende en ligne. Mais cela ne nécessite pas votre numéro de télépaiement à quatorze ou dix-huit chiffres et une clé à deux chiffres.

Des erreurs à identifier

Pour voir que c’est une arnaque aux fausses contraventions, il faut aussi scanner un Flashcode. Effectivement, cela doit être grâce au caméra de votre ordinateur. Toutes ces informations sont détaillées sur le courrier officiel reçu, en haut, à côté d’un code-barres. Dans ce document frauduleux, il est certes mentionné votre immatriculation, vos coordonnées et votre véhicule. Cependant, le modèle de votre véhicule n’y figure pas. Toutefois, il est obligatoire. Il est aussi possible de vérifier la date et le lieu de l’infraction (qui doivent être indiqués), la vitesse contrôlée, etc. Cette arnaque aux fausses contraventions reste vraiment au point. Voilà pourquoi, il faut rester sur ses gardes.

Comment identifier une arnaque ?

Les sujets des arnaques en ligne se renouvellent régulièrement, mais le fonctionnement reste le même. D’ailleurs, vous recevez une fausse information et vous êtes invité à cliquer sur un lien pour corriger une situation qui n’existe pas.Il y a plusieurs exeple d’escroqueries :

  • Vous recevez un courriel ou un SMS provenant d’un expéditeur ou d’un organisme de confiance, vous invitant à cliquer sur un lien pour mettre à jour votre compte, toucher une somme ou affranchir un colis.
  • Lors de votre navigation, vous découvrez un juteux filon pour investir simplement dans une crypto-monnaie (bitcoin, ethereum).
  • Quelqu’un vous contacte par téléphone ou par SMS pour vous proposer une formation grâce à vos droits et on vous accompagne dans la création de votre compte.
  • Un courriel vous indique qu’on a piraté votre webcam, enregistré votre historique de navigation sur des sites pornographiques et, bien entendu, recueilli la liste de tous vos codes et contacts.

Notant tout de même tout le monde peut subir une attaque par rançongiciels (ransomware en anglais). Ces logiciels malveillants bloquent un ordinateur ou l’accès à ses fichiers. Par la suite, ils réclament le paiement d’une rançon en échange d’un code permettant de le déverrouiller.  Mais après le paiement de la rançon (le plus souvent sous forme de cryptoactifs comme les bitcoins), les cybercriminels communiquent généralement la clé de déchiffrement. Cette dernière permet de débloquer l’ordinateur ou de récupérer ses données (sans aucune garantie que cela ne se reproduise pas).  Chaque logiciel malveillant a son propre fonctionnement et les méthodes de désinfection diffèrent selon le type de logiciel.

Comment réagir face à une arnaque en ligne ?

Voici comment vous devriez faire face à ce genre d’arnaque :

  • Ne paniquez pas ! Vous n’avez sans doute rien de compromettant à vous reprocher.
  • Ne cliquez pas sur un lien ou une pièce jointe sans être sûr de la fiabilité de son expéditeur.
  • Vérifiez l’adresse de l’expéditeur : contactez-le par un autre canal ou regardez l’adresse d’expédition. Un organisme officiel aura presque systématiquement une adresse de type « ne-pas-repondre@ministere.gouv.fr ».
  • Ne répondez jamais à un courriel suspect ou à du chantage, ne montrez pas à l’expéditeur que vous êtes réceptif au message et ne payez pas de demande de rançon.
  • Changez vos mots de passe régulièrement, évitez d’avoir le même mot de passe pour chaque compte pour empêcher les contaminations en chaîne et si possible, activez l’authentification à double facteur.
  • Faites des captures d’écran et signalez le courriel ou le SMS sur le site Signal-spam.
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