L’arnaque au chantage vient de faire sa réapparition sur Internet. Les malfaiteurs prétendent avoir piraté votre site internet et demandent une rançon. C’est le service gouvernemental cybermalveillance.fr lance l’alerte sur cette escroquerie bien rodée.
L’arnaque au chantage est de retour
C’est au début du mois de juin 2020, le site Cybermalveillance.gouv.fr avait identifié l’arnaque au chantage. D’ailleurs les messages étaient en anglais mais des mois plus tard, ce sont les utilisateurs francophones qui ont été victimes. Ainsi, les messages étaient en français. Or depuis le mois d’aout, ce genre d’escroquerie vient de faire son grand retour. Ainsi, les propriétaires de sites Internet victimes d’arnaque au « chantage au site Internet prétendu piraté » ont reçu un mail d’un inconnu.
« Ce dernier se présente comme faisant partie d’une équipe de pirates informatiques. Ce prétendu pirate indique que le site Internet de la victime a été piraté. Et que les informations contenues dans la base de données du site ont été extraites… Et copiées sur un serveur situé à l’étranger (« offshore »). Pour expliquer cette situation, il prétend que son équipe a découvert et a utilisé une vulnérabilité présente sur le site Internet qui a permis d’obtenir les identifiants de connexion à la base de données de celui-ci » affirme le site du gouvernement
Comment procède ces malfaiteurs ?
Dans ce mail, les malfaiteurs annoncent qu’ils vont divulguer de nombreuses informations venant de votre site. Effectivement, ils vous font croire que ces informations peuvent porter atteinte à votre vie privée. Ainsi, ils demandent une rançon en monnaie virtuelle (Bitcoin) la plupart du temps. Ils doivent le recevoir dans les cinq jours après la réception du message. En cas de non-paiement, ils menacent d’envoyer lesdites informations à des clients, des partenaires, à la famille et aux amis de leurs victimes. C’est de cette maniere que les malfaiteurs procèdent à l’arnaque au chantage.
« La réponse est simple : non. Car il s’agit d’une simple arnaque qui vise à escroquer des victimes crédules en leur faisant peur (…). Par ailleurs, si de nombreux utilisateurs ont rapporté avoir reçu ce message de chantage. Il n’y a pas, pour l’heure, de cas où une victime aurait vu les cybercriminels mettre leurs menaces à exécution », déclare le site du gouvernement quant à cette arnaque. En cas de doute, le mieux serait de changer le mot de passe de votre site internet. De plus, il faut signaler la tentative de phishing sur la plateforme Pharos. Ce dernier s’agit notamment du portail officiel de signalement des contenus illicites de l’Internet. Cependant, si vous avez déjà céder à cette arnaque au chantage, il suffit d’annuler la transaction et allez déposer une plainte.