Vous êtes de plus en plus nombreux à être victime de cette arnaque des débits frauduleux de son compte bancaire. Plus d’explications.
Plusieurs Français victimes de cette arnaque de débits frauduleux sur leur compte bancaire
Notre sondage exclusif, réalisé en partenariat YouGov France, le confirme. 4 Français sur 10 ont déjà été victimes de cette arnaque sur les débits de leur compte bancaire. Et 10% ont même été piégés à plusieurs reprises. Un chiffre préoccupant, pour un fléau qui touche toutes les catégories de la population. Les jeunes comme les retraités, les inactifs comme les cadres. Ces arnaques débutent en général par un vol de données personnelles. Dans le domaine, les escrocs ont atteint une efficacité quasi industrielle. Selon notre sondage, 87% des Français ont déjà été exposés à leurs courriels ou SMS frauduleux.
Les escrocs profitent d’un contexte favorable : l’explosion de nos usages numériques au quotidien, que la crise pandémique a encore renforcée. C’est sur internet, en effet, que se joue l’essentiel des arnaques. Plus d’un Français sur deux (55%) effectue désormais plusieurs paiements à distance par mois, et même plusieurs fois par semaine. Les réfractaires au commerce en ligne sont devenus rares : 7% des sondés seulement. Donc plusieurs Français sont victimes de cette arnaque de frauduleux sur les débits leur compte bancaire.
Que font les banques ?
Face à cette arnaque de débits frauduleux sur le compte bancaire, les banques jouent-elles leur rôle de coffre-fort ? Dans la majorité des cas, en tout cas, elles assument leur obligation de rembourser leurs clients victimes. 65% des personnes interrogées ont été intégralement indemnisées après avoir subi des débits frauduleux, et 17% l’ont été partiellement. Reste le cas des 17% qui n’ont rien reçu. Est-ce faute d’en avoir fait la demande ? Ou ont-elles reçu une fin de non-recevoir ? Notre sondage ne le dit pas. Il existe bien, toutefois, des cas de figure où récupérer son dû n’est ni automatique, ni aisé.
Les banques ont un autre rôle à jouer face à la fraude : celui de lanceur d’alerte. Leurs réels efforts en la matière portent leurs fruits. Sept usagers sur 10 indiquent être informés sur les risques d’escroqueries bancaires et les moyens de les éviter. Pourtant, les messages des banques ne parviennent pas toujours à leurs destinataires : 24% des sondés ne les reçoivent pas. Un chiffre qui monte à 38% chez les moins de 25 ans et les étudiants. Leur attention est peut-être en cause. Mais les banques seraient également bien inspirées d’améliorer leur manière de communiquer avec ces populations, particulièrement exposées aux cybercriminels.