Arnaque : méfiez-vous de ce site qui vous fait payer des fausses amendes
L’arnaque à l’amende de stationnement existe déjà depuis plusieurs mois en France.
En effet, beaucoup d’automobilistes en sont déjà victimes. Suivez l’article jusqu’à la fin pour éviter à ce genre d’escroquerie.
Le déroulement de l’arnaque
Dans un premier temps, les malfaiteurs vous envoient un SMS indiquant que vous devez payer une contravention. Vous en doutez, lorsque, vous cliquez sur le lien, vous tomberez sur un site identique à celui du gouvernement. Bien sûr, c’est un faux site, il s’agit du lien amendes-gouvs.com. Pourtant, le vrai site du gouvernement est par contre amendes.gouv.fr. Cela est le début de l’arnaque sur l’amende de stationnement. Par la suite, vous serez ensuite amené à renseigner vos informations personnelles. Dès lors, il vous demande habituellement votre nom, prénom, date de naissance et code postal. Puis une phrase s’affichera : « Nous avons trouvé une contravention rattachée à votre dossier. Infraction commise : arrêt imposé par un feu rouge non respecté par le conducteur du véhicule. Montant : 35 € ». Après, l’escroc poursuit par: On vous invite alors à entrer vos coordonnées bancaires pour régler cette amende incorrecte.
Comment reconnaitre une arnaque sur l’amende de stationnement ?
Face à ce fléau qui pollue, l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions (ANTAI) a été contraint de faire une déclaration. Notamment « qu’aucune administration ne vous demandera vos données bancaires ou vos mots de passe par message électronique ou par téléphone ». L’organisme insiste également sur le fait que vous recevrez un SMS seulement après une « verbalisation par un agent des forces de l’ordre sur le terrain ». Vérifiez également que le lien présent dans le SMS vous redirige vers le site officiel du gouvernement.
Par ailleurs, afin d’éviter à l’arnaque sur l’amende de stationnement, il faut se concentrer aux moindres faille. C’est-à-dire, bien vérifier si le message contient des fautes d’orthographe où s’il provient d’un numéro qui commence par 06 ou 07. En effet, le faux site internet mis en place par le gouvernement contient de nombreuses fautes d’orthographe ou des phrases alambiquées. En cas de doute sur la provenance du message, n’hésitez pas de le transférer au 33 700. Ou bien rendez-vous sur la page dédiée de la Commission nationale de l’informatique et des libertés.