Arnaque faux conseiller bancaire : Découvrez comment Stéphane s’est fait escroquer 11000 euros

Le coiffeur a eu un échange téléphonique d’une quinzaine de minutes. Ce dernier lui a fait valider trois achats de plusieurs milliers d’euros. Après quelques minutes de la validation des achats il a pris conscience qu’il était victime d’une arnaque par un faux conseiller bancaire.  Les explications.

Arnaque : ce coiffeur se fait voler par un faux conseiller bancaire 

Jusque-là, il s’agissait d’une journée comme une autre dans le salon de coiffure parisien de Stéphane. Mais un coup de téléphone a tout fait basculer. Le 8 décembre, alors qu’il s’occupe d’un client, il reçoit un appel. « Il est 11h30, se rappelle-t-il. Un numéro commençant par 04 s’affiche sur mon portable et je décroche sans aucune inquiétude particulière. » Il ne se doute pas que c’est une arnaque et il va se faire dérober 11 050 euros par un faux conseiller bancaire.

Publicité, votre contenu continue ci-dessous Microsoft pourrait licencier 11 000 employés. Ajoutez cet article à vos favoris en cliquant sur ce bouton ! J’ai compris ! Pour duper leurs victimes, les escrocs n’hésitent pas à redoubler d’imagination afin de mettre au point des arnaques on ne peut plus réalistes. 

Hameçonnage

Au début du mois de février, la Banque de France alertait sur l’augmentation des victimes de l’arnaque par un faux conseiller bancaire. Les escrocs utilisent des « techniques de manipulation qui visent à amener leurs victimes à valider elles-mêmes les opérations frauduleuses« . Les cyber délinquants commencent par se renseigner sur la potentielle victime via l’hameçonnage, des “malwares”. Il achète des fichiers remplis des données personnelles de la proie, sur le dark web.

Selon Julien Lassalle, c’est un chef du service de la surveillance des moyens de paiement scripturaux de la Banque de France. Les arnaqueurs ont la capacité de passer des appels. En faisant en sorte que le numéro de l’appelant qui apparaît ne soit pas celui de la ligne téléphonique utilisée. Une fois la confiance du client gagnée, l’aigrefin prétend devoir réaliser un “test de sécurité”. Ce dernier valide le paiement demandé sur l’application. Puis, il voit sa carte bancaire enrôlée dans un smartphone qui ne lui appartient pas. Le fraudeur peut ainsi effectuer des paiements mobiles avec la carte de sa victime.

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