L’association 60 Millions de consommateurs dénonce cette forme d’escroquerie qui émerge. Il s’agit de l’arnaque au PV. On fait le point.
L’arnaque au PV fait ravage
On trouve de nombreuses escroqueries sur Internet. Plus connus sous le nom d’hameçonnage ou phishing, certains ont fait des ravages. Dans la plupart des cas, les victimes ne soupçonnent rien. Mais, ils ne s’aperçoivent pas également qu’elles ont été volées que lorsqu’il est trop tard. Depuis plusieurs semaines, une nouvelle arnaque en ligne est en train d’éclater. 60 Millions de consommateurs publie une alerte invitant à la plus grande vigilance. L’association a aussi dévoilé les moyens de démasquer cette nouvelle arnaque. Ainsi, pour connaitre un peu plus sur le phishing, en français, cela veut dire hameçonnage. C’est une technique très utilisée par les escrocs sur internet. En général, il s’agit de se faire passer pour une administration ou une institution. Par exemple, les services des impôts ou une banque. Ensuite, les malfaiteurs envoient aux victimes des messages leur demandant de mettre à jour leurs données personnelles.
Concernant leur façon de procéder, en premier lieu, ils mettent la personne visée en confiance en se faisant passer pour un organisme familier. Dans le cas de l’arnaque au PV, les escrocs usurpent l’identité de l’Antai, l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions. Cette dernière gère les contraventions de circulation et des radars automatiques. Ensuite, la seconde étape, est de créer un sentiment d’urgence.
Des messages qui créent un sentiment d’urgence
L’objectif de cette technique est d’obtenir de l’argent ou des données personnelles de la victime, comme les coordonnées bancaires. Pour s’y faire, ils peuvent d’abord passer par l’envoi de SMS ou d’e-mails. Dans un second temps, il n’est pas rare qu’ils évoquent un « incident technique » ou encore un retard de paiement pour mettre la victime sous pression. Ce qui ressemble beaucoup à l’arnaque au PV.
60 Millions de consommateurs affiche l’un de ces messages frauduleux. À première vue, ceux-ci sont extrêmement trompeurs. En effet, les escrocs sont parvenus à reproduire quasi parfaitement l’interface du site officiel, au point d’utiliser l’adresse amendes-gouv.fr. De plus, ces messages contiennent astucieusement le logo de la République française. Mais pas que ! Les malfaiteurs reprennent également bien les codes des courriers administratifs officiels en indiquant un numéro de dossier et en faisant état de « retard de paiement » ou de « majoration ». Donc il faut très bien se méfier.