L’inflation ne fait vraiment pas de cadeaux en ce moment ! Elle frappe fort et touche tous les secteurs de l’économie : de l’alimentation au transport. Les ménages ont du mal avec un budget amoindri. Cependant, le gouvernement semble avoir pris des mesures pour soutenir les foyers les plus en difficulté. Avec la loi du pouvoir d’achat, l’État espère pouvoir soulager les plus modestes. Les détails dans cet article.
Pouvoir d’achat : des hausses sur les revenus
Dans le cadre de la loi sur le pouvoir d’achat, le gouvernement espère augmenter les revenus. Et ce, que l’on soit salariés, fonctionnaires, indépendants, chômeurs ou retraités. Voici ce que cela donne. D’abord, 2,01 % de hausse pour le SMIC. Pour un temps plein donc, il passe de 1 645,58 à 1 678,65 euros bruts. Ensuite, triplement et pérennisation de la prime Macron. Elle passe donc de 1000 à 3 000 euros ou de 2000 à 6 000 euros dans certains cas. Par ailleurs, elle change de nom et devient PPV ou prime de partage de la valeur. Par ailleurs, une augmentation moyenne de 3,5 % des rémunérations dans la fonction publique. Ceci après 2010, 2016 et 2017. En outre, la baisse des cotisations sociales dues par les travailleurs indépendants. Cette diminution concerne les cotisations dues au titre de l’année 2022 et des années suivantes. La revalorisation de 2,9 % des allocations chômage à compter du 1er juillet. Pour rappel, ces 5 dernières années, la limite fixe de cette augmentation est de 0,5 %. Enfin, l’augmentation de 4 % des pensions de retraite des régimes de base. Cela court à partir du mois de juillet et celles des complémentaires en sont exclues. La progression commence au mois d’août. Il y aura des versements rétroactifs au titre du mois précédent.
La loi sur le pouvoir d’achats : une hausse de 4 % dans tous les secteurs
La loi du pouvoir d’achat prévoit également une hausse de 4 % touchant les prestations sociales pour les plus modestes. Voici les détails. Premièrement, 4 % de plus pour le RSA, l’AAH, l’Aspa et autres. Comme chaque année, ces prestations sociales font l’objet d’une revalorisation au 1er janvier ou au 1er avril. Cela se fait en fonction de l’inflation. Pour cette année, cette revalorisation a un effet rétroactif au 1er juillet, selon la décision du gouvernement. Deuxièmement, 4 % de plus pour les prestations familiales et avec effet rétroactif au 1er juillet. Par ailleurs, 4 % de plus pour les bourses étudiantes. Cela concerne 800 000 étudiants boursiers. À noter que pour prétendre à ces bourses, il y a des critères sociaux à respecter. En outre, une aide exceptionnelle d’un montant de 100 euros à la rentrée. 8 millions de foyers modestes toucheront à cette aide qui fera l’objet d’une majoration à chaque enfant à charge. Mais rien n’est encore concret, donc c’est encore une affaire à suivre.