Allocations : Les conditions pour bénéficier du RSA vont-elles se durcir ? On vous dévoile tout

RSA ou le Revenu de Solidarité Active aide les personnes les plus dénuées de bénéficier d’un gain minimum. Mais à ce qu’il paraît, l’attribution pourrait être stricte. Les allocataires du RSA doivent-ils s’inquiéter ?

Au environ de 2 millions d’allocataires du RSA en France

En France, 1,19 millions d’habitants obtenaient du RSA fin septembre 2021. En effet, une grande partie de notre société bénéficie donc de cette allocation. Si cette dernière ne va pas disparaître, il se peut qu’elle se durcisse.

Effectivement, quelques-uns des candidats du présidentielle veulent proposer une nouvelle condition d’aide à un minimum d’activité. Emmanuel Macron et Valérie Pécresse ont en particulier évoqué ce sujet. D’un autre côté, le ministre de la Santé déplore que les bénéficiaires du RSA restent pendant une longue durée. « Je suis pour qu’on cesse la situation actuelle qui fait qu’un avantageux sur 2 est encore bénéficiaire quatre ans plus tard. L’accompagnement, l’insertion n’est pas suffisamment effectuée dans notre pays. », a-t-il dit au micro de France Info le 16 mars 2022.

Quelles seront les nouvelles conditions ?

Les conditions d’attribution vont s’avérer être assez strictes. Une immense modification va donc se faire en cette année 2022. Cela concerne en effet la pension de réversion. Cette idée est parfaite pour les retraités qui ont perdu leurs partenaires, ils peuvent donc apercevoir ses critères d’attribution évoluer cette année.

Comme chaque année, les retraités deviennent de plus en plus nombreux à recevoir cette aide. Elle a avantagé environ 4,4 millions de personnes en 2016. Équivaut à une augmentation de 6,4% en 10 ans selon les données de la Dress. Dans la totalité, il s’agit donc près d’un quart des Français retraités. Cette aide consiste à aider les retraités et à limiter également les inégalités de sommes quand femmes et hommes aboutissent à la retraite.

Cependant, ce sont souvent les femmes qui bénéficient de la pension de réversion, car 89% des pensionnés sont des femmes. « Leur longévité et le fait qu’elles sont en moyenne deux à trois ans plus jeunes que leur partenaire explique pour une bonne part cette situation », informe la Dress. Elle précise également : « En outre, quand ils sont veufs, les hommes, en raison de leur niveau de pension de droit direct souvent plus élevé, ont des revenus qui dépassent plus fréquemment le plafond de ressources pour être éligible à la réversion, quand celle-ci est soumise à condition ».

 

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