Allocation aux adultes handicapées (AAH) : qu’est-ce qui prend le relais après la retraite ?

Bon nombre de personnes se demandent ce qui remplace l’Allocation aux adultes handicapées (AAH) après la retraite. Son versement prend fin et d’autres revenus viennent prendre le relais. Il est tout de même possible de continuer à percevoir l’AAH même après la retraite.

Une aide essentielle

Afin de bénéficier de l’AAH, il est nécessaire de répondre à plusieurs critères comme celui de l’âge. Il faut avoir 20 ans au minimum. Toutefois, cette condition redescend à 16 ans si le demandeur n’est plus à la charge de ses parents. Cela touche les prestations familiales. Il faut que la personne en question vive de façon permanente en France. Elle peut aussi être de nationalité d’un pays de l’espace européen résidant en France depuis plus de trois mois. L’accès à l’AAH est aussi conditionné par un taux d’incapacité permanente d’au moins 80 %.

S’il se trouve entre 50 et 79 %, l’accès est possible quand on dispose d’une restriction substantielle et durable d’accès à l’emploi, délivrée par la CDAPH. Quant à la durée de versement de l’allocation aux adultes handicapés, elle peut aller jusqu’à l’âge légal de départ à la retraite dans certains cas et à quelques années seulement pour d’autres. Cette durée dépend grandement de la nature du handicap et du taux d’incapacité. Pour ceux qui ont droit à un versement permanent, après l’âge de départ à la retraite, la pension de retraite prend le relais de l’allocation d’adulte handicapé. Dans la plupart des cas, ce sera l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) qui sera versée.

Il est possible de continuer de bénéficier de l’AAH après la retraite

Après l’âge de départ à la retraite atteint, les personnes qui bénéficiaient de l’allocation d’adulte handicapé vont bénéficier de l’ASPA. Il s’agit d’une prestation mensuelle accordée aux retraités ayant de faibles ressources. Notant tout de même qu’il est possible de cumuler l’allocation aux adultes handicapés et l’Aspa en même temps. Pour cela, il est nécessaire de suivre plusieurs critères.

Ainsi, il faut avoir un taux d’incapacité permanente de 80 % au minimum. La personne en question doit avoir atteint l’âge légal de départ à la retraite après le 1ᵉʳ janvier 2017. De plus, la personne concernée doit avoir cotisé à l’assurance vieillesse.

D’ailleurs, le montant de l’Aspa doit être inférieur à celui de l’AAH. Si toutes ces conditions sont respectées, le concerné n’a pas besoin de faire une demande pour continuer de percevoir l’AAH en même temps que l’Aspa. Cependant, une demande doit être faite avant l’âge légal de départ à la retraite pour que le versement de l’AAH ne soit pas interrompu. Dans le cas contraire, le versement de l’AAH peut être arrêté le temps que la CAF s’assure que les démarches de départ à la retraite ont bien été entamées.