En raison de l’inflation, l’augmentation du péage pourrait être très importante. Néanmoins, le gouvernement cherche à faire pression afin que cette augmentation ne soit pas trop conséquente.
Augmentation annuelle du péage
On observe une augmentation du tarif du péage chaque année. Ils tiennent à chaque fois compte de l’inflation. Mais en janvier prochain, avec une inflation qui a déjà dépassé les 6 %, les tarifs des péages risquent d’exploser. Néanmoins, comme le rapporte le Figaro, le gouvernement ferait en sorte de limiter l’augmentation. En effet, ce dernier semble essayer de faire pression sur les compagnies d’autoroutes afin que les prix n’explosent pas. Clémence Beaune, ministre des Transports rappelle que ces sociétés d’autoroutes sont aussi reliées à l’État par le biais d’un contrat. Le coup de pression que cherche à mettre l’État a donc pour but de faire restreindre l’augmentation de janvier prochain.
Précisons que l’augmentation de tarif du péage doit attendre l’approbation de l’Etat pour être effective. Cette année, en février, on a pu constater que les tarifs des péages avaient pris 2 % de plus. En revanche, bien que l’État cherche à passer pour un bienfait aux yeux des automobilistes, un avocat du droit routier tient à faire une précision. En effet, le contrat qu’à l’État avec ces sociétés lui rapporte gros. Et pour cause. Si un automobiliste paye un péage, il y a tout de même la moitié qui va dans les poches de l’État dont 38 % d’impôts et de taxes.
L’heure est aux débats
Cet avocat tient aussi a souligné que les prix des péages avaient bien plus augmenté quand l’État était seul décidant. Pourtant, certains députés souhaitent revoir des autoroutes nationalisées dont les péages seraient gratuits. Mais selon lui, c’est “inenvisageables tant du point de vue économique que pratique ”. Un autre reproche que le maître fait est que le gouvernement tient compte d’un décret relatif aux péages autoroutiers de 1995. Celui-ci restait de base contraire à l’article L112-3 qui énumère les éléments pouvant rester indexés sur le prix.
De plus, une de ses craintes est que si cette augmentation est juste repoussée, elles doivent être un jour subi avec en plus celle de l’année d’après. On risque donc de voir l’augmentation du tarif du péage de 2022 et 2023 à payer au même moment. Pour le moment, le ministre des Transports a déclaré que ce débat sera commencé “dès la rentrée avec les sociétés de concessionnaires pour éviter une forte augmentation ”.