Les vendeurs de chez Citadium n’ont droit à des primes conditionnées qu’après un avis favorable sur Google. Un procédé humiliant pour ces employés.
Des vendeurs de chez Citadium doivent avoir des avis sur Google pour des primes conditionnées
Bon nombre de personnes ont peur de lâcher leur travail par peur de ne pas en retrouver une nouvelle. De plus, il est difficile de rebondir après une longue période de chômage. Ainsi, il y en a qui font tout leur possible pour garder leur travail malgré les humiliations les pressions. Vraisemblablement, les vendeurs de Citadium doivent avoir des avis favorables sur Google pour toucher des primes conditionnées. Ils trouvent cette méthode « humiliante » pour un grand nombre d’entre eux. La groupe veut vraiment retrouver l’image des magasins de « mode urbaine ».
Ainsi, les clients doivent évaluer les vendeurs sur une échelle de 0 à 5 étoiles. Ces notes mettent en avant leur « professionnalisme » ou encore leur « gentillesse ». Notant que les vendeurs de Citadium réclament les avis pour des primes conditionnées. Ces clients doivent faire part de leurs avis sur la plateforme Critizr ou Google. D’ailleurs, que ce soit les actuels ou les anciens employés de cette boite juge cette situation d’absurde.
Des employés mal à l’aise
Pour bénéficier des primes conditionnées, les vendeurs de Citadium doivent recevoir de bon avis sur Google. Effectivement, c’est une forme de pression qui est loin d’être au gout des actuels et anciens employés du groupe. « Nos managers nous martèlent une fois par jour de demander ces avis. Si ce n’est pas de vive voix, ils nous envoient dans notre groupe WhatsApp » avait déclaré un employé de chez Citadium. « Cela me met vraiment au plus mal, par conséquent, j’ai vite arrêté de demander leurs avis aux clients. Je ne veux plus mendier un compliment pour gagner avoir mon salaire. Je préférerais qu’on augmente ma rémunération » avait confié un autre employé. À première vue les employés sont mal à l’aise suite à ce procédé de chez Citadium. Espérons que cela va changer dans l’avenir.