Dans un reportage, TF1 a mis en évidence les conséquences de gaz hilarant comme l’addiction. La chaine a donc proposé à son fidèle public le témoignage d’un jeune homme qui a succombé à cette mode dans le journal de 20 h.
Le gaz hilarant : une mode chez les jeunes d’aujourd’hui
Dans le JT de 20 h de TF1, un jeune homme a fait des confidences sur sa consommation de protoxyde d’azote. Il avait eu recourt au gaz hilarant quand il était encore lycéen. En effet, cette substance a le don de faire rire et de détendre ses consommateurs. Notant que ce gaz est utilisé en médecine en guise d’antidouleur ou d’anesthésiant. Cette produite est accessible à tous, car elle est en vente libre dans de grands magasins ou dans des épiceries. En effet, ce gaz est aussi utile pour faire gonfler les ballons.
De leur côté, les jeunes adultes et les adolescents ont décidé de se procurer ce gaz pour faire la fête. Notant tout de même que le protoxyde d’azote est vraiment dangereux pour la santé. « Au début, ça nous faisait surtout rire. Jusqu’au moment où j’ai vraiment eu une barre qui est venue du haut de mon épaule gauche jusqu’au bas de mon épaule droite, et en fait, je me suis dit que là, ça devait vraiment être grave. Je savais que mon corps était là, mais je voyais cette chose de l’extérieur et c’était une situation horrible parce que je n’avais plus vraiment l’impression de maîtriser quoi que ce soit » avait confié le jeune homme face aux caméras de TF1. Une situation qui l’a fait paniquer, car il a connu quelqu’un de son entourage qui a fini paralyser à cause de ce même gaz.
Un médecin prévient des risques sur ce gaz
Lors de ce reportage, la première avait invité un médecin, le docteur en neurologie Thierry Gendre. Ce dernier a donc fourni des explications concernant ce gaz. D’après ce médecin, le protoxyde d’azote est addictif et peut engendrer des effets dévastateurs sur les nerfs de ses consommateurs. « Ça vient toucher essentiellement la moelle épinière et c’est une zone qui est clé pour l’équilibre et pour la sensibilité. C’est pour ça que ces patients se plaignent principalement de troubles de l’équilibre et de troubles de la sensibilité. Ça a aussi un effet toxique pour les nerfs, donc on observe des patients qui ont des difficultés pour bouger les pieds et à les relever. Et parfois, ça vient même toucher la myéline au niveau du cerveau avec des patients qui ont des troubles de la mémoire ou des hallucinations », avait confié ce médecin.
Malgré les informations sur les dangers de ces produits, les tragédies liées à sa consommation ne cessent d’augmenter. La consommation de ce gaz chez les jeunes connait une augmentation. Ainsi, le nombre de ceux qui viennent consulter le médecin pour les séquelles du gaz hilarant a quadruplé. « Ça va de 18 à 35 ans pour le plus âgé. Il y a des patients qui vont être handicapés à cause de cela et comme l’usage est en forte augmentation, on risque d’avoir de plus en plus de jeunes qui consultent et qui gardent des séquelles de l’utilisation de ce produit-là » avait confié le docteur en neurologie Thierry Gendre. Ce gaz est capable de provoquer des risques neurologiques graves, parfois irréversibles.