Durant cette période d’inflation, il est nécessaire de bien contrôler les prix des articles dans les supermarchés pour ne pas faire souffrir encore plus les consommateurs. Cependant, Foodwatch a constaté une nouvelle forme d’arnaque sur certains produits en supermarché. Pour aider les consommateurs, elle a fait une liste des produits dont il faut se méfier. « Selon l’ONG, certains produits vendus par lots seraient moins chers dans leur version ‘classique’ ».
Une arnaque sur certains produits en supermarché
Pour lutter contre la pratique de certaines marques, Foodwatch se doit d’être là pour les consommateurs. En effet, certains consommateurs ont alerté l’ONG sur une éventuelle arnaque en supermarché sur certains produits. Ainsi, 12 produits présentent des problèmes. « Par exemple, le prix au kilo des biscuits Pépito Lu augmente de près de 25% quand ils sont vendus par paquets de deux. Des tranches de Gouda chez Cora sont plus chères de 28% au kilo quand le paquet passe de 8 tranches à 14 en maxi format ». D’autres produits comme les petits gâteaux Milka, les barres de céréales Nesquik, les viennoiseries Harry’s sont aussi dans la liste. On peut notamment voir ces écarts dans les enseignes en Île-de-France, en Bretagne et dans les Hauts-de-France.
Foodwatch alerte le gouvernement
Audrey Morice, la chargée de campagne chez Foodwatch a pu s’exprimer sur cette arnaque sur certains produits en supermarché. « Ces pratiques sont totalement inacceptables, particulièrement dans le contexte actuel d’inflation », a-t-elle déclaré sur FranceInfo. Pour elle, ces pratiques sont « des abus des supermarchés, opérés surtout sur le dos des familles au pouvoir d’achat réduit, cibles des grands formats au parfum d’arnaque ». Selon elle, « La logique voudrait que ces produits vendus en gros soient moins chers au litre et au kilo ». Malheureusement, cette escroquerie montre le contraire. Ainsi, il est donc nécessaire de lutter contre ce problème. Pour cela, « l’information devrait être claire, lisible et accessible immédiatement ». Enfin, l’ONG a lancé une pétition pour interpeller Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie.