L’Agirc-Arrco, la caisse de retraite complémentaire du privé détient une grande réserve alléchante de plus de 68 milliards d’euros. Les syndicats et le patronat vont passer à une négociation à partir du mois de septembre 2023. Notant qu’ils se sont déjà réunis le mardi 11 juillet dernier pour mettre en place ce programme des négociations.
Une négociation à prévoir
« L’Agirc-Arrco fait un versement de 87 milliards d’euros de retraites notamment chaque année à 13 millions de retraités », pouvait-on lire sur le site L’Agirc-Arrco, la caisse de retraite complémentaire. « Généralisé à tout le secteur privé, le régime Agirc-Arrco se maintient sur les cotisations obligatoires des entreprises et des salariés. En effet, il en est de même sur plus de 60 milliards d’euros de réserves. Ces réserves souhaitées par les Partenaires sociaux permettent au régime de faire face. C’est-à-dire face aux chocs conjoncturels comme la crise sanitaire récente sans peser sur les générations futures », avait ajouté l’organisme.
D’ailleurs, l’Etat est capable de piocher dans les réserves de la caisse de retraite de l’Agirc-Arrco. Cela pour financer des dépenses liées à la réforme des retraites d’après des responsables d’employeurs. Mais de son côté, Eric Chevée, vice-président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPEM) a aussi donné son avis. « La complémentaire du privé ne doit pas abandonner sa « règle d’or. Celle de disposer de réserves représentant six mois de pensions à une échéance de 15 ans » avait-il déclaré.
La caisse de retraite de l’Agirc-Arrco pour des projets
Les syndicats restent sur leurs positions avec deux revendications concernant la caisse de retraite Argic-Arrco. Effectivement, il y a la revalorisation des pensions complémentaires. Pour cela, il faut une augmentation de la valeur du point de l’Agirc-Arrco. Cependant, avec l’âge de départ désormais à 64 ans, ils veulent aussi la fin du système de « bonus-malus ». Notant que ce dernier avait été mis en place en 2019. Ce système entrevoit de réduire la retraite complémentaire des anciens salariés du privé de 10%. Cela est effectif s’ils partent à l’âge légal de la retraite. À première vue, il faut travailler longtemps pour éviter cette décote.