Agirc-Arrco : la revalorisation des pensions et l’annulation de la décote créent la polémique
La réforme des retraites apporte plusieurs changements. Agirc-Arrco envisage une revalorisation de la pension de retraite ainsi que l’annulation de la décote. En effet, avec la réforme, les travailleurs sont obligés de travailler plus longtemps. Cette mesure devrait être applicable dès cet automne.
Retraites complémentaires : Revalorisation de la pension de retraite et annulation de la décote
Les partenaires sociaux de l’Agirc-Arrco se réunissent pour discuter du sort du malus de 10% sur les pensions complémentaires. Cette décote a été instaurée en 2019 pour encourager les salariés à travailler plus longtemps. Elle s’applique lorsque l’assuré prend sa retraite à l’âge légal avec une pension à taux plein.
Avec les finances de l’Agirc-Arrco en bien meilleure santé, le malus de 10% pourrait être supprimé. Les caisses sont excédentaires, avec 68 milliards d’euros en trésorerie à la fin de 2022. La hausse de l’âge légal de départ en retraite et la durée de cotisation plus longue rendent ce malus injuste pour ceux qui travaillent deux années supplémentaires. Ainsi, il semble probable que ce malus ne s’appliquera pas aux retraités qui partent selon les nouvelles conditions de la réforme des retraites.
De plus, peu d’assurés ont retardé leur départ en retraite pour éviter le malus. Seuls 9% des nouveaux retraités en 2020 ont choisi cette option, tandis que 55% ont accepté la décote. A part l’annulation de cette décote, l’Agirc-Arrco prévoit aussi la revalorisation de la pension de retraite.
Effets rétroactifs et discussions futures
Les retraités touchés par la réforme des retraites, ceux qui sont partis depuis le 1er septembre, devraient voir le malus rétroactivement annulé sur leur pension complémentaire. Cependant, la question se pose pour les retraités actuels qui subissent toujours ce malus de 10%. Les discussions à venir en septembre trancheront cette question.
En plus de l’annulation de la décote, les partenaires sociaux discuteront de la revalorisation de la pension de retraite complémentaire le 1er novembre. Ils doivent déterminer le montant exact de cette hausse, qui sera probablement liée à l’inflation ou à l’augmentation moyenne des salaires.