Le compte Instagram de Marc Blata a été contraint de faire sa fermeture, après l’accusation d’escroquerie. Découvrez dans cet article les détails.
Un buzz sur les réseaux sociaux
La société américaine Meta décide d’agir, après deux plaintes collectives déposées par le collectif AVI. Ce dernier lutte contre ceux qu’il appelle les « influvoleurs ». En effet, le groupe qui détient Facebook, Instagram et WhatsApp a informé le jeudi 26 janvier la suppression des comptes de Marc Blata et de sa femme Nadé. Notamment, accusés d’escroquerie en bande organisée et d’abus de confiance.
Meta indique sur Twitter que :« Les règles de nos plateformes sont claires et interdisent les contenus frauduleux et trompeurs destinés à abuser nos utilisateurs. Nous avons supprimé le compte Instagram en question [celui de Marc Blata], ainsi qu’une série d’autres, pour violation de ces règles ». En effet, la fermeture du compte Instagram de Marc blata est inévitable. Ce message répond directement à un autre tweet du collectif AVI qui demandait à Meta. « Quelles mesures [il allait] prendre envers les influenceurs francophones qui proposent illégalement à leurs abonnés des conseils financiers et font la promotion d’investissements boursiers à très haut risque sur vos plateformes. », déclare-t-il.
La fermeture du compte Instagram de Marc Blata est inéluctable
Le groupe, qui regroupe 88 plaignants, a déposé lundi deux plaintes collectives contre plusieurs influenceurs. Il s’agit de Marc et Nadé Blata, Laurent Correia ou encore Dylan Thiry. Ils sont poursuivie pour avoir fait la promotion de cryptomonnaies (avec le site « Animoon »), de copy trading (avec « Blatagang »), ou de cagnottes qui sont évidemment des arnaques. Par conséquent, les trois premiers, y compris Marc Blata ont vu la fermeture de leur compte Instagram. Par contre, le compte du dernier est encore actif à l’heure actuelle. En effet, au Parisien, Meta a confirmé avoir suspendu « une série de comptes », mais n’a pas précisé lesquels ni comment le choix a été fait.
Selon Dacos, l’avocat de l’accusateur, le préjudice total est estimé à 6,3 millions d’euros. Des milliers d’investisseurs, convaincus par les conseils de Marc Blata et d’autres personnes influentes, ont « perdu des centaines à 100 000 euros ». Lundi, Marc Blata a déclaré à BFMTV qu’il n’avait pas à avoir honte.