Lidl a pris la décision radicale de ne pas renouveler son contrat avec une célèbre marque française. De qui s’agit-il ? Pourquoi cette décision ? On vous dit tout.
Lidl met fin à sa collaboration avec Nestlé
La décision de Lid est un vrai coup dur pour Nestlé. En effet, l’enseigne allemande a décidé de ne plus vendre les bouteilles de sa marque d’eau minérale Vittel dans ses rayons. Pour quelles raisons ?
Récemment, le discounter a communiqué la fin de sa collaboration avec la marque Vittel. Ainsi, à partir du mois de novembre, cette eau minérale ne sera plus disponible dans les magasins de l’enseigne. Il a été indiqué : « Le contrat existant entre Vittel et Nestlé Waters Allemagne et Lidl Allemagne expire à la fin du mois d’octobre 2021. Après un vote commun, il a été décidé de ne pas prolonger le contrat existant avec Vittel ». Sans aucun doute, cette décision de Lidl va mettre à mal Nestlé.
Toutefois, si le roi du discount a pris cette décision, il avait de bonnes raisons. En réalité, depuis quelque temps, la marque Nestlé est fortement critiquée. D’abord, il a été pointé du doigt par les habitants de Vosgien. En cause, depuis ses débuts en 1990, Vittel puise ses eaux dans différentes sources. Alors que les conséquences de cette prise d’eau importante sont terribles surtout au niveau de la nappe phréatique du village qui ne cesse de réduire. Par la suite, en 2019, l’utilisation de Vittel des bouteilles à usage unique a été fortement critiquée.
La marque a même remporté le prix négatif « Vautour d’or » attribué par l’aide allemande à l’environnement (DUH). En cause : « Les bouteilles en plastique à usage unique de Vittel sont nuisibles à l’environnement, car elles doivent être fabriquées à nouveau pour chaque processus de remplissage, ce qui consomme beaucoup d’énergie et de ressources ».
Terribles conséquences sur la marque
En tout cas, cette décision de Lidl à ne plus renouveler son contrat avec Nestlé va mettre en difficulté la marque. La raison est simple puisque cette fin de collaboration vaut une perte de près de 3200 points de vente pour la marque. Ce qui est égal à une perte de plusieurs dizaines de millions d’euros par an. Bien évidemment, cela mettra en péril plusieurs salariés du site vosgien. Aujourd’hui, 75 postes ont déjà été supprimés en comptant les départs des volontaires.
Mais, cela ne risque pas de s’arrêter là. Stéphane Cachet, délégué CGT et secrétaire adjoint du comité social et économique de Nestlé, a confié : « Connaissant le groupe, si malheureusement en 2022 on ne va pas rechercher des volumes supplémentaires pour compenser, il y a des probabilités pour que la direction réadapte les effectifs par rapport aux volumes ».