Du changement pour les pensions dès le 1er juillet 2024 pour les retraités en Belgique

Du changement pour les pensions dès le 1er juillet 2024 pour les retraités en Belgique

Le bonus pension va faire son grand retour en Belgique après que la réforme des systèmes de pensions a été adoptée. Une bonne nouvelle pour les retraités.

Le grand retour du bonus pension en Belgique

La Chambre a adopté jeudi en séance plénière le projet de loi sur la réforme du système des pensions porté par la ministre Karine Lalieux (PS). La négociation s’est donc faite en juillet 2022 et juillet 2023. Ce projet de loi concrétise l’un des chantiers importants de la Vivaldi. La mesure phare de la réforme consiste au grand retour du bonus pension en Belgique. Il est destiné aux personnes en âge d’être pensionnées qui continueront à travailler, et ce dès le 1er juillet 2024.

Effectivement, les premiers bonus seront versés aux personnes qui partiront à la retraite à partir du 1er janvier 2025. Pour en bénéficier, il faut justifier d’une période de travail supplémentaire d’au moins 6 mois au-delà de la date de sa pension anticipée. Pour chaque année de travail supplémentaire, le travailleur se constituera un bonus. Celui-ci s’élèvera à 314,58 euros par mois de services réellement prestés au cours de la première année de référence.

Ce sera de 629,17 euros par mois la deuxième année et, enfin, de 943,75 euros la troisième année. Au total, les travailleurs qui prolongeront leur carrière de 3 années de travail auront droit à 22 650 euros nets. Toutefois, pour les travailleurs avec des carrières longues (premier travail à 20 ans), le bonus pension en Belgique sera de 11 325 euros dès la première année de travail supplémentaire. Il sera de 33 975 euros nets après trois ans. Le bonus pension sera accessible aussi bien aux salariés qu’aux indépendants et aux fonctionnaires.

Vers de meilleurs dispositifs

Cette réforme prévoit notamment le retour du bonus pension en Belgique. Le projet de loi comprend des dispositions sur une meilleure prise en compte des années de travail à temps partiel. En effet, ils vont être pris en compte dans le calcul de la pension. Il y aura aussi le plafonnement de la péréquation pour les hautes pensions de la fonction publique. Sans oublier la mise en place d’une condition de travail effectif pour l’accès à la pension minimum.

Cette mesure a été saluée par le vice-premier ministre MR David Clarinval. « Une question de justice sociale », selon lui. À l’avenir, 5 000 jours de travail effectif pour les travailleurs à temps plein seront nécessaires pour ouvrir le droit à la pension minimum. Par ailleurs, cela correspond à un tiers de la carrière complète. Pour les travailleurs à temps partiel, cette condition sera de 3,120 jours. Le calcul en jours travaillés au cours de la carrière permet de protéger celles et ceux qui ont une carrière plus irrégulière. Ela touche principalement les femmes.

Une liste de périodes de congé considérées comme du travail effectif (maternité, allaitement, accueil, crédits-temps pour soins palliatifs ou pour soins à un enfant en situation de handicap, écartement préventif du travail, chômage temporaire, etc.) est annexée au projet de loi. Quant aux artistes, la réforme prévoit des modalités spécifiques pour tenir compte des jours de préparation aux prestations. Quant aux indépendants, dont les activités ont été fortement ralenties durant la crise Covid, la ministre et le gouvernement ont décidé de considérer les périodes de dispense de cotisations liées à la crise entre 2020 et 2022 comme du travail effectif.

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