CAF : voici le montant d’allocation à partir du 1er avril 2024 après la revalorisation de la Prime d’activité et du RSA

CAF : voici le montant d’allocation à partir du 1er avril 2024 après la revalorisation de la Prime d’activité et du RSA

A partir du 1er Avril de cette année, il y aura une revalorisation de la prime d’activité et du RSA. Plusieurs autres allocations de la CAF aura aussi droit à cette hausse de leur montant. Details.

Vers une augmentation

Pour la première fois cette année, les Français ont droit à une bonne nouvelle. En effet, plusieurs prestations sociales vont revoir leur montant à la hausse. Cette revalorisation touche notamment les allocations familiales, l’allocation aux adultes handicapés (AAH), le revenu de solidarité active (RSA) et la prime d’activité. Une hausse d’une hauteur de 4,6 % à partir du 1ᵉʳ avril prochain dans le cadre projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS.

Cette augmentation est encadrée par le Code de la Sécurité sociale. D’ailleurs, avec le temps, les prestations sociales suivent l’évolution des prix à la consommation hors tabac, calculée sur deux ans. Il semblerait qu’on compare la moyenne des prix de février de l’année N-1 à janvier de l’année N avec celle de février de l’année N-2 à janvier de l’année N-1. Ce ratio est ensuite ajusté à la moyenne des prix entre février de l’année N-2 et janvier de l’année N-1.

Une revalorisation de la prime d’activité et du RSA

Pour connaitre le montant de la revalorisation au 1ᵉʳ avril 2024, il est nécessaire de comparer l’inflation de février 2023 à janvier 2024 avec celle de février 2022 à janvier 2023.Effectivement, cela donne une augmentation de 4,6 %. Ainsi, un couple avec deux enfants gagnant moins de 74 960 euros par an verra leurs allocations familiales passer de 141,99 euros à 148,52 euros par mois. Pour un bénéficiaire du RSA célibataire le montant de l’aide va passer de 607,75 euros à 635,71 euros.

« Pour des allocations familiales pour une famille avec deux enfants, pour des parents dont les ressources sont inférieures à 99 922 euros. Toutefois, le montant de base sera de 71 euros, avec une augmentation de 35,50 euros par enfant de plus de 14 ans. Au-delà de ce seuil, il sera de 35,50 euros, majoré de 17,75 euros par enfant de plus de 14 ans » pouvait-on lire sur Midi Libre.

Une hausse du montant de plusieurs allocations de la CAF

Bien évidemment, le RSA et la prime d’activité auront aussi droit à une revalorisation. Ainsi, le RSA passera à 911 euros pour une personne seule avec un enfant. Ce sera plutôt 1 093 euros pour une personne vivant en couple avec un enfant. Cependant en 2025, une dérogation à cette règle pourrait être envisagée par le gouvernement à cause des coupes budgétaires étudiées. Ainsi, le ministre délégué chargé des Comptes publics, Thomas Cazenave, a parlé d’une possibilité de mettre fin à la revalorisation des prestations sociales. Cela englobe le RSA, la prime d’activité ou encore la retraite de base au niveau de l’inflation.

Pour concrétiser cette décision, lors des discussions sur le Budget 2025 à l’automne prochain, l’exécutif devra faire passer une mesure de sous-indexation des prestations sociales. Ce levier d’économie a déjà été utilisé en 2020 ou les prestations sociales ont été revalorisées de seulement 0,3 %, alors que l’inflation tournait plutôt autour de 1 %.

La fin de la revalorisation de la prime d’activité et du RSA ?

« On verra ce que le gouvernement veut faire, mais s’il pense que c’est en revalorisant moins bien les prestations sociales que les finances du pays iront mieux, il se trompe », a déclaré Daniel Goldberg, président de l’Uniopss, union qui rassemble les acteurs associatifs des secteurs sanitaires, social et médico-social. Ainsi, il parle du double discours de l’exécutif, qui affiche sa volonté de lutter contre la précarité tout en imposant l’effort financier sur les Français les plus vulnérables.

Par ailleurs, ce sera les ménages modestes qui seront les principales victimes des dix milliards d’euros de coupes budgétaires annoncées par l’exécutif. Une situation qu’une trentaine d’associations de lutte contre la pauvreté et l’exclusion a pointé du doigt. Ils ont donc parlé des réductions affectant l’accès à l’emploi et l’accompagnement des mutations économiques (1,1 milliard d’euros). Il en est de même pour le programme de rénovation MaPrimeRénov’ (1 milliard) et les allocations logement (300 millions) . Ainsi que l’aide médicale d’État (50 millions), ainsi que l’a rapporté Ouest-France. Cette situation va-t-elle mettre à mal des millions de Français ? Il y en a même qui ne s’en remettrons jamais. Avec l’inflation, il existe plusieurs ménages modestes qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts. Et la fin de ces aides sera un vrai supplice.

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