Nouveaux seuils pour la déclaration d’impôts, assurance retraite… Voici les 3 infos argent du jour

L’infos argent de ce jour touche le barème de l’impôt 2024 et la nouvelle baisse de prix des SCPI. Details sur ces informations.

Infos argent du jour :  la déclaration de revenus 2024

Les dates limites de la déclaration de revenus ont déjà été annoncées. Effectivement, pour cette année, le barème de l’impôt sur les revenus a connu une revalorisation. Depuis le 1er janvier, un nouveau barème fiscal est entré en vigueur. Il servira à la prochaine déclaration pour calculer votre impôt 2024 qui portera sur vos revenus de l’année 2023. Notant que le barème de l’impôt sur le revenu est « progressif ».

Ainsi, chaque tranche de revenus est imposée au taux correspondant. Cela signifie que personne n’est imposée à 45% sur l’ensemble de ses revenus. Chaque tranche de revenus est imposée au taux correspondant. Ainsi un célibataire (soit 1 part fiscale) au revenu net imposable 50 000 euros se voit appliquer un taux de 0% sur 11 294 euros, de 11% sur la tranche de revenus de 11 295 à 28 797 euros, et de 30% sur le montant supérieur à 28 797 euros.

Le barème augmente mais cela vous évite surtout de payer plus d’impôts… Les seuils du barème de l’impôt sur le revenu augmentent au rythme de l’inflation, +4,8% pour le barème cette année. L’an passé, cette revalorisation du barème était de 5,4%. Plus concrètement, comme le seuil de la première tranche passe de 10 777 à 11 294 euros, la part de vos revenus imposée à 0% est plus importante. Mécaniquement, avec la hausse des seuils, votre impôt baisse si vos salaires, pensions ou autres ressources ne progressent pas.

Le site lassuranceretraite.fr est actuellement en maintenance

Parmi les infos argent du jour, il y a aussi celle des services en ligne du site lassuranceretraite.fr. Effectivement, ce dernier est actuellement en pleine maintenance depuis plusieurs jours en mars. Par conséquent, les usagers n’ont plus accès à leur messagerie. Le dimanche 24 mars ce sont tous les services en ligne et l’accès à l’espace personnel qui vont être inaccessibles. Découvrez quels services sont interrompus et jusqu’à quand.

Depuis le lundi 18 mars, et jusqu’au 20 mars, les usagers n’ont pas accès à leur messagerie. D’ailleurs, les services « Poser ma question à un conseiller » et « Mes questions réponses archivées » ne sont plus accessibles. Le dimanche 24 mars ce sont tous les services en ligne et l’accès à l’espace personnel qui seront inaccessibles. Toutefois, sur son site internet, l’assurance retraite s’excuse pour la gêne occasionnée et précise que ces interruptions de services sont dues à des « opérations de maintenance prévues de longue date ».

En septembre dernier, la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav) avait lancé pour les moins de 55 ans, l’outil « Compléter ma carrière et déclarer mes enfants » permettant de pointer les trous dans votre carrière. La Cnav a confié que « l’ouverture à tous est prévue en 2024 ». Pour les assurés de plus de 55 ans qui n’ont pas encore accès à l’outil et qui préparent plus activement leur départ à la retraite, il suffit d’utiliser le service « Régulariser mon relevé de carrière » afin de mettre à jour son relevé de carrière.

Infos argent du jour :  les SCPI d’Amundi au plus mal

Amundi Immobilier vient une fois de plus de faire baisser les prix des parts des SCPI Génépierre, Rivoli Avenir Patrimoine et Edissimm. Ainsi, cette hausse est de 6,7%. En juillet dernier déjà, les trois SCPI avaient fait face à une dépréciation « afin de tenir compte de l’évolution baissière des valeurs immobilières en 2022 et au 1er semestre 2023 ». Le prix des parts avait donc baissé de 12,41% pour Rivoli Avenir Patrimoine. Ce sera 13,92% pour Edissimo et Génépierre de 17,04%. Depuis un an, 23 SCPI ont connu des baisses de leur valeur liquidative.

À l’origine de ces baisses, la remontée brutale des taux de la BCE, qui a fortement ébranlé le petit monde feutré de la pierre-papier. « Plus qu’une crise des SCPI, on peut parler d’une crise des taux », estime Stéphane van Huffel, cofondateur de Netinvestissement. Cela dit, les difficultés de la pierre-papier sont aujourd’hui bien réelles. Car les premières baisses de prix de parts ont suscité l’inquiétude de certains épargnants, qui se sont précipités pour retirer leur capital, craignant de nouvelles pertes. Depuis le 1er janvier dernier, 15 d’entre elles représentant plus de 30% du marché en termes de capitalisation ont été contraintes de revoir leur prix de part à la baisse. Et d’autres pourraient suivre.

Car depuis plusieurs mois, les signaux d’alarme se multiplient sur le marché de l’immobilier commercial. Il y a d’abord la remontée des taux. En moins de 14 mois, la Banque centrale européenne (BCE) a relevé ses taux directeurs à 10 reprises. Du jamais vu. Cela impacte le coût de refinancement des sociétés foncières, qui réalisent par conséquent moins de transactions. Mais également l’économie au sens large, avec une croissance prévisionnelle au plus bas depuis 2013.