Mauvaise surprise pour vos livrets, piège des tickets resto… Voici les 5 infos argent de la semaine
L’info argent de cette semaine touche plusieurs modes de calcul. Cela concerne la règle de calcul des intérêts qui va pénaliser vos livrets d’épargne comme le Livret A ou le LEP. Il y a aussi une nouvelle règle qui va faire baisser le montant d’une aide de la CAF. Cela touche seulement ceux qui ont droit à des tickets restaurant.
Info argent de cette semaine : les intérêts de votre Livret A fait face à un coup dur
Le Livret A reste et demeure le préféré des Français. En effet, actuellement, pas moins de 50 millions de Français. Malheureusement, les intérêts du Livret A sont en train de faire face à un coup dur. En cause, il y a cette règle du XIXe siècle. Or elle profite aux banques n’est pas du tout à votre avantage.
Le taux du livret A est maintenu à 3 % au 1er février 2024 et jusqu’au 31 janvier 2025. C’est ce que précise l’arrêté du 28 juillet 2023. Le livret A est un compte d’épargne rémunéré dont les fonds sont disponibles à tout moment. Tous les établissements bancaires peuvent le proposer. Son taux d’intérêt est fixé par la Banque de France en janvier et en juillet de chaque année. Les intérêts liés à ce type de livret sont calculés toutes les quinzaines, le 1er et le 16 de chaque mois. Les dépôts commencent à produire des intérêts le premier jour de la quinzaine qui suit. Au 31 décembre de chaque année, les intérêts cumulés sur l’année s’ajoutent au capital et produisent alors eux-mêmes des intérêts, qui sont exonérés d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux.
Le piège des tickets restaurant sur la prime d’activité
Les personnes avec un salaire inférieur à 2 000 euros par mois pourront bénéficier des titres-restaurant. Ainsi, ces derniers vont avoir droit à un nouveau calcul entré en vigueur cette année. Une nouvelle règle qui pourrait bien mettre à mal les bénéficiaires.
Depuis le 1er janvier 2024, la limite de participation de l’employeur aux titres-restaurant exonérée de cotisations est passée de 6,91 € en 2023 à 7,18 € pour 2024. Notant qu’afin de pouvoir bénéficier de cette exonération de cotisations et contributions sociales, la part financée par l’employeur doit être comprise entre 50 % et 60 % de la valeur globale du titre-restaurant.
Info argent de cette semaine : Revolut et son évolution
Revolut a enfin réussi à franchir le cap des 3 millions de comptes ouverts en France. Toutefois, elle détient un nouveau but. Il s’agit d’atteindre les 6 millions de clients du leader du marché de la banque en ligne, BoursoBank. Il en sera de même des 20 millions du Crédit Agricole. Bien évidemment pour toucher du bois ce rêve, Revolut a déjà mis en place des stratégies.
« Nous avons une approche assez différente d’autres acteurs du marché français. Dans un premier temps, notre croissance a été portée par le bouche-à-oreille, notamment parmi ceux qui utilisaient Revolut pour payer pendant leurs voyages. À partir de 2021, nous avons commencé d’investir un peu plus dans le marketing, mais de manière graduelle et réfléchie. Nous ne nous sommes pas lancés la fleur au fusil, en nous disant : “mettons en place un gros plan marketing et on verra ce que ça donne“… » affirme Antoine Le Nel.
« La vision de Revolut est de proposer tous les produits financiers, et plus encore, au sein d’une même plateforme. L’aboutissement de cette vision est de devenir la plus grosse banque dans chaque marché dans lesquels nous opérons. En France, notre Étoile polaire, c’est le Crédit Agricole et ses 20 millions de clients. Evidemment, cela va nous prendre un peu de temps, mais c’est un objectif qui nous paraît atteignable si l’on s’en donne les moyens. À plus court-terme, dans les 12 à 18 prochains moins, l’objectif est de dépasser le rythme de croissance de BoursoBank. Nous accueillons actuellement plus de 100 000 nouveaux clients par mois et nous devrions rapidement doubler ce chiffre pour atteindre un niveau d’acquisition proche des 2 millions de clients par an » avait-il ajouté
Les nouvelles règles concernant les congés payés
Ce mercredi dernier, le Conseil d’État a partagé un avis crucial qui va changer le Code du travail. D’ailleurs cela touche les congés payés durant les périodes d’arrêt maladie. Jusqu’ici, les salariés malades ou accidentés ne pouvaient pas acquérir de congés payés pendant l’arrêt de travail, dans le cas où ce dernier n’était pas lié à un accident du travail ou à une maladie professionnelle, comme le prévoit le Code du travail. La Cour de cassation a elle estimé, sur la base d’une directive européenne, que les arrêts maladie devaient être pris en compte dans le calcul des congés payés des salariés, peu importe le motif de l’arrêt. Et ce droit s’applique aux arrêts maladie en cours et à venir, mais aussi aux arrêts passés.