De nombreux départements de la France vont être mis en alerte météo pour vents violents. Ces derniers peuvent même atteindre les 100 km/h durant cette semaine. Après le calme et l’anticyclone, c’est une perturbation météo qui touche Manche depuis mardi soir. D’ici vendredi, elle affectera l’ensemble du territoire.
La Chaîne Météo fait part d’une alerte de vents violents en France
Dernièrement, le pays tout entier était sous un temps calme suite à une domination de l’anticyclone. Malheureusement, le temps va connaitre de grands changements cette semaine avec une dégradation du coté de la Manche hier ce mercredi. A partir de ce mercredi 7 à vendredi 9 février, cette perturbation touchera l’ensemble du pays. Elle va d’ailleurs causer des rafales assez puissantes avoisinant les 100 km/h dans certains secteurs de l’Hexagone.
Hier soir, le vent s’est renforcé à 70 km/h en rafales sur les régions voisines de la Manche. En plus de ces vents puissants, il y a aussi un courant-jet qui se dirigeait des îles britanniques vers les côtes françaises. Ces vents vont ensuite se propager vers la région parisienne, les Ardennes et le nord de la Lorraine dans la nuit. Toutefois, c’est sur les Hauts-de-France que le vent sera le plus violent qui peut atteindre entre 90 à 100 km/h sur la Côte d’Opale et les collines de l’Artois. Ainsi, la France sera donc sous alerte météo pour vents violents.
Des zones de basse pression cause des perturbations
Ce jeudi 8 février, une dépression va se former au large de l’Irlande. En effet, ce phénomène météo, renforcé par le courant-jet va provoquer un courant de sud-ouest très perturbé. Ainsi, les régions de France qui seront concernés par cette alerte météo vents violents seront les côtes charentaises et vendéennes, la Bretagne et la Basse-Normandie.
Ceux qui vivent dans ces zones, il faut se préparer à faire face des vents violents pour les prochains jours. Les rafales afficheront une puissance pouvant aller jusqu’à 90 à 100 km/h. Cela concerne surtout le littoral et les îles situées dans l’océan Atlantique et la mer de la Bretagne. Notez toutefois qu’il n’y a rien de vraiment exceptionnel. Il s’agit tout simplement d’un phénomène de coup de vent assez courant en période hivernale. Le vvendredi 9 février, la dépression irlandaise, freinée dans sa progression par les hautes pressions va se tourner vers l’Italie. Par conséquent, cela va engendrera un épisode de vents forts. Le Languedoc, le sud du Massif central, la vallée du Rhône, la région lyonnaise jusqu’au val de Saône seront impacté. Il en sera de même pour le plateau de Langres.
Les derniers bulletins météo de la France annoncent des vents violents avec des vitesses de 90 à 100 km/h. Ce sera entre Saint-Étienne, Lyon, Ambérieux, Dole et les Préalpes iséroises. Les rafales seront encore plus fortes, de 10 à 20 % sur le Velay, le Pilat ou les Monts du Lyonnais. Le vent va tout de même se calmer en soirée, avec l’arrivée des pluies dans l’après-midi, liées au passage d’une perturbation très active.
Les basses pressions (dépressions ou cyclones)
Les dépressions, aussi appelées cyclones, sont des systèmes météorologiques de basses pressions qui se caractérisent par une circulation atmosphérique cyclonique, c’est-à-dire un mouvement de l’air en spirale autour d’un centre de basse pression. En condition de basse pression, l’air vient d’une zone de haute pression et court parallèlement au sol.
À la surface, il se réchauffe et se charge en vapeur d’eau. À un certain stade, ce réchauffement constant soulève l’air vers le haut. À partir de ce moment, il commence à se refroidir de nouveau. Quand la température est assez basse, la vapeur d’eau se condense et les nuages se forment. La basse pression est donc annonciatrice de mauvais temps ou de dégradation des conditions atmosphériques. Les premiers signes sont l’apparition de nuages élevés, cirrus, cirro-stratus, stratus, suivi de nuages plus menaçants, accompagnés de pluies et d’une levée progressive du vent. Ce type de mauvais temps peut persister plusieurs jours.
Les catégories de dépressions
Il existe deux catégories de dépressions en fonction de leur origine : les dépressions thermiques et les dépressions dynamiques.
- Les dépressions thermiques : ce sont des zones de basse pression atmosphérique qui se forment en raison d’un réchauffement local et persistant de la surface terrestre. Ce réchauffement se communique à l’air sus-jacent, ce qui le rend plus léger et moins dense. L’air plus léger monte, ce qui crée une dépression. Les dépressions thermiques peuvent être de différentes tailles et durer plus ou moins longtemps. Certaines ne se manifestent qu’avec le réchauffement diurne et disparaissent la nuit, tandis que d’autres peuvent persister pendant plusieurs jours ou semaines. Les dépressions thermiques les plus importantes se forment sur des zones continentales arides ou semi-arides. Ces zones ont une faible capacité d’absorption de l’humidité, ce qui permet à la surface terrestre de se réchauffer rapidement.
- Les dépressions dynamiques : ce sont des zones de basses pressions qui se forment lorsque la circulation atmosphérique force certaines masses d’air à s’élever. Cette élévation entraîne une détente de l’air, ce qui le rend plus léger. Les dépressions dynamiques se creusent en altitude, ce qui entraîne des vents ascendants et des précipitations.