Prime de Noël 2023  600 000 familles auront droit à un bonus, qui est concerné 

Prime de Noël 2023 : 600 000 familles auront droit à un bonus, qui est concerné ?

Bonne nouvelle pour beaucoup de ménages, une nouvelle aide de fin d’année devrait être versée en complément de la traditionnelle prime de Noël 2023.

La prime de Noël : un classique indispensable

On le sait tous, Noël rime avec dépenses supplémentaires. Entre les cadeaux et les repas de la festivité, la facture peut très vite exploser. Eh oui, le budget sera alors au plus mal. La bonne nouvelle, la saison des fêtes apporte avec elle une vague de bonnes nouvelles financières pour certains foyers français ! La tant attendue prime de Noël fait son retour cette année. Un coup de pouce bienvenu aux ménages éligibles en cette période festive. Mais attendez, ce n’est pas tout ! Une nouvelle aide exceptionnelle de fin d’année s’ajoute à la fête. Décryptons ensemble ce que cela signifie pour votre porte-monnaie.

Sans surprise, la prime de Noël sera une nouvelle fois reconduite en 2023. Instaurée en 1998 sous le gouvernement Jospin, elle reste un soutien crucial pour les 2 millions de Français aux revenus modestes. Cela dit, ce dispositif fête ses 25 ans cette année.

Pour être éligible, il suffit d’avoir perçu l’un des minima sociaux pour les mois de novembre ou décembre de l’année précédente. À savoir le RSA, la prime forfaitaire pour reprise d’activité, l’ASS, ou l’AER.

À quel montant doit-on s’attendre à la prime de Noël 2023 ?

En ce qui concerne les montants, il n’y a pas de changement. Ils varient en fonction de la composition du foyer concerné. Par exemple, pour une personne seule, les bénéficiaires du RSA reçoivent 152,45 euros. Il est de 228,67 euros pour un couple sans enfant. L’aide s’élèvera à 274,41 euros pour un couple avec un enfant. Elle sera alors à 320,14 euros pour un couple avec deux enfants. Malencontreusement, la prime de Noël ne tiendra pas compte de l’inflation galopante.

Le meilleur ? Elle est versée automatique, pas de paperasse à gérer. Les caisses d’Allocations familiales (Caf), la Caisse centrale de la Mutualité sociale agricole (CCMSA), et Pôle emploi s’occupent en effet de verser cette manne financière.

En 2022, la prime de Noël avait ainsi été versée dès le 15 décembre. Pour les bénéficiaires qui ont touché le RSA en décembre, ils ont savouré ce coup de pouce en janvier 2023. Pratique, n’est-ce pas ?

Prime de Noël 2023 : une aide supplémentaire versée en décembre

Outre la prime de Noël 2023, certaines familles peuvent s’attendre à une aide exceptionnelle en décembre. Contre toute attente, c’est une augmentation de 115 à 200 euros, sous conditions de ressource. Elle est en effet réservée aux parents monoparentaux vivant sous le seuil de la pauvreté. Cette aide supplémentaire coûtera 70 millions d’euros à l’Etat. Une véritable bouffée d’air frais pour les 600 000 foyers bénéficiaires, non ? Cette nouvelle allocation est le fruit du travail acharné du groupe Socialistes et apparentés à l’Assemblée nationale.

Il crée « une allocation exceptionnelle de fin d’année pour les parents élevant seuls des enfants et vivant sous le seuil de pauvreté. Cela, afin d’apporter une réponse à la précarité grandissante touchant ces parents, notamment des femmes », peut-on lire dans le texte.

« Face à l’inflation galopante et la vie toujours plus chère, ces familles monoparentales éprouvent des difficultés croissantes à boucler les fins de mois. Pourtant, le travail ne paie pas suffisamment et les salaires stagnent », expliquent les députés socialistes portant cette mesure.

Qui peut la percevoir ?

Cette aide supplémentaire sera versée automatiquement en mi-décembre. Elle viendra augmenter le montant de la fameuse prime de Noël 2023.

« Pour éviter un effet de seuil, l’allocation est dégressive au-delà du seuil de pauvreté. Ainsi, pour chaque euro supplémentaire dépassant ce seuil, le montant total d’allocation est réduit », indique l’amendement.

Aux dernières nouvelles, 4 enfants sur 10 élevés dans une famille monoparentale vivent en dessous du seuil de la pauvreté. À savoir, 1 063 euros par mois. Ainsi, ils sont considérés comme pauvres au sens de l’Insee.

L’amendement des députés socialistes sera intégré au projet de loi de fin de gestion soumis au vote mercredi 8 novembre. Une chose est sure, elle représente une victoire significative. Le PLFG est axé sur les ajustements de crédits indispensables en cette période de l’année. Aussi, il ne contient aucune disposition fiscale. C’est un texte qui « présente les ajustements de crédits indispensables à la gestion de la fin de l’année », explique ainsi le site Vie-publique.

Une stratégie intelligente qui a permis de faire passer cette nouvelle allocation sans recourir à des méthodes plus drastiques, comme l’article 49.3.

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