Gaz naturel liquéfié russe : comment la France est devenu le leader de l’importation ?
Actuellement, la France a décidé d’augmenter ses importations de gaz naturel liquéfié russe. Une situation qui a eu lieu même si la demande de gaz est en baisse. Notant que depuis l’invasion en Ukraine, le gaz russe est devenu indésirable pour de nombreux pays.
La France sur tous les fronts
L’influence de la Russie sur la France existe même sur le plan économique. Toutefois, depuis l’invasion en Ukraine, le pays a cessé de se faire livrer de gaz par des gazoducs. Néanmoins, la France s’est lancé dans l’importation du gaz naturel liquéfié russe. Cela se fait via une société privée russe. Des importations qui ont même augmenté de 40 % cette année.
La Russie reste le deuxième fournisseur de gaz naturel liquéfié de la France. Depuis le début de la guerre en Ukraine, un embargo européen existe sur le pétrole russe. C’est loin d’être la même chose pour le gaz. En 2023, le pays a même augmenté de 40 % ses importations de GNL russe. Des faits qui montrent clairement que Moscou a une grande influence sur la scène économique française.
Un achat avec une société privée
Paris avait dévoilé ne faire des affaires qu’avec une société pétrolière privée nommée Novatek. Ce dernier est loin d’être sous la coupe du Kremlin. Le PDG de Total Energies, Patrick Pouyanné, avait révèle en mars dernier que la multinationale française détient pas moins de 20 % des actions de Novatek. Le groupe est engagé avec l’entreprises russe pour 25 ans.
Novatek détient donc un accès facile dans l’un des terminaux français méthaniers. Il a notamment le droit d’y transférer ses cargaisons de gaz liquides vers d’autres embarcations. Cela aide à libérer les navires brise-glace nécessaires les mers du Nord d’où est expédié le GNL russe.
La France et la question d’importation gaz naturel liquéfié russe
Il y a des mois de cela, le pays choisi de suspendre les acheminements de gaz par pipeline. Mais en même temps, la France choisi d’augmenter l’importation de gaz naturel liquéfié. Ce dernier est transporté par navire depuis la Russie. Les volumes importés par bateau ont connu une hausse de 41% entre janvier et septembre 2023. Avec ce chiffre, la France est devenu le plus grand importateur de GNL en Europe. De son côté, la Russie est le deuxième plus gros fournisseur de GNL de l’Hexagone, derrière les États-Unis.
Après un refroidissement à une température de -161°C, le gaz est transporté par voie maritime depuis l’usine de Yamal. Il s’agit d’un grand complexe de liquéfaction de gaz dans le cercle polaire arctique russe. Toutefois, pour arriver au terminal méthanier de Montoir-de-Bretagne en Loire-Atlantique, l’hydrocarbure est conduit par de grands bateaux brise-glaces. D’après l’IEEFA, en 2022, pas moins de 1,68 milliard de mètres cubes (bcm) de GNL russe ont été livrés sur les côtes françaises. Cependant, ce chiffre a augmenté de 0,89 milliard de m3 supplémentaires entre janvier et juillet 2023. Quant aux transbordements de Yamal vers Montoir-de-Bretagne, il y a eu une augmentation de 150 % par rapport aux niveaux de 2021.
Une hausse sans précédent
En 2022, le coût de l’importation de GNL en France a connu une augmentation sans précédent. Désormais, la France est devenue le premier en terme d’importation du gaz naturel liquéfié sur le continent européen. Le pays est en train de travailler sur sa capacité d’importation de gaz naturel liquéfié russe. Il veut aussi distribuer ce carburant largement utilisé dans le monde entier. Pour y arriver, des dispositions ont déjà été mis en place. Parmi eux, il y a eu l’inauguration du terminal flottant GNL de TotalEnergies. Cela a eu lieu à Cape-Ann, le 26 octobre dans la rade du Havre. Ce navire-usine innovant est capable de recevoir du GNL provenant d’autres navires, de le chauffer, puis de l’injecter dans le réseau de transport de gaz à terre.
En 2022, les importations de gaz naturel liquéfié (GNL) par pipeline en France ont connu une hausse. D’ailleurs, elles atteignent même 369 TWh contre 266 TWh par tuyaux. Cependant, cette hausse été mis en place malgré une réduction de la demande de gaz dans le pays. Un phénomène causé par des conditions météorologiques plus clémentes et des changements d’habitudes liés à la hausse des prix de l’énergie. La consommation annuelle de gaz naturel en France se trouve notamment entre 37 et 43 milliards de mètres cubes au cours des dix dernières années. Pour 2023, l’utilisation des terminaux méthaniers français a diminué par rapport à l’année précédente.