Récemment, des inquiétudes ont été soulevées à la suite de la découverte d’un document émanant de la Cnav. Celle-ci suggère une approche sélective quant à la communication de la « clause de sauvegarde ». Cette clause, qui bénéficie particulièrement aux individus ayant des carrières longues, aurait été évoquée de manière limitée. En effet, cette clause sur la réforme des retraites serait passée sous silence par la Cnav, selon les révélations de France Inter datées du 29 août.
La Cnav et la réforme des retraites
Une récente investigation menée par France Inter a mis en lumière une démarche discutable de la Cnav. Cela concerne la communication de la « clause de sauvegarde » au sein de la réforme des retraites. Cette clause, qui bénéficie particulièrement aux carrières longues, est en effet passée sous silence. Pour rappel, Cnav est la Caisse nationale d’assurance-vieillesse.
Au cœur de cette situation, se trouve la clause de sauvegarde. Celle-ci est un mécanisme destiné à soutenir les carrières longues pour ceux nés entre le 1er septembre 1961 et le 31 décembre 1963. Cette disposition leur permet de continuer à bénéficier des règles antérieures pour les départs anticipés en cas de « carrière longue », à condition d’avoir accumulé 168 trimestres cotisés d’ici le 1er septembre 2023.
Préoccupations et réactions
Effectivement, des préoccupations ont émergé à la suite de révélations faites par Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT. Selon ses allégations étayées par des éléments provenant d’un webinaire de la Cnav, il semblerait qu’une directive interne encourage les agents à ne pas aborder cette clause systématiquement. Effectivement, ils vont seulement l’expliquer uniquement à la « demande expresse de l’assuré ». D’ailleurs, la Cnav a défendu cette approche en mettant en avant la « lisibilité« .
La situation soulève des préoccupations quant à la transparence et à l’équité dans la communication de la « clause de sauvegarde » au sein de la réforme des retraites. La Cnav soutient que cette directive vise à améliorer la clarté, elle a suscité de vives réactions de la part de la CGT. En effet, la CGT voit en elle une atteinte au rôle de la Cnav. Malgré les justifications avancées, il reste à voir comment cette affaire évoluera. Mais aussi, comment la Cnav continuera de gérer la communication de cette clause au sein de la réforme des retraites.