En ce moment, l’offre de produits bancaires est grandement stimulée par le gel du taux du Livret A. Ce sont des offres vraiment gratifiantes pour les banques. Il semblerait que l’épargne réglementée est un frein à la rentabilité.
Les conséquences du gel du taux du Livret A
Très récemment, la banque en ligne Revolut vient de mettre en place les « comptes flexibles ». En effet, il s’agit d’une formule d’épargne qui revendique « jusqu’à 5,32% d’intérêt », payé quotidiennement en plus. Bien évidemment, il est déjà commercialisé dans plusieurs pays. D’ailleurs, ce produit est géré par Fidelity International, l’un des grands noms de la gestion d’actifs américaine.
Il est investi dans des obligations à court terme émises par des Etats, des institutions financières ou de grandes entreprises de la zone euro, des Etats-Unis ou du Royaume-Uni. Ainsi, le but de cette offre est de « capter » une partie de la forte hausse des taux courts et de la rendre plus rentable. Chose due au gel du taux du Livret A. Contrairement, avec ce dernier capital est garanti, or cet investissement n’est pas totalement dénué de risques.
Des changements à prévoir
C’est au client de choisir la devise dans laquelle il veut placer son épargne, euro, dollar ou livre sterling. Effectivement, dans les deux derniers cas, les rendements potentiels sont plus élevés. Cela est due aux taux directeurs de la Réserve fédérale et de la Banque d’Angleterre dépassent ceux de la Banque centrale européenne. Cependant, cela va causer un risque de change. Par ailleurs, cette offre due au gel du taux de Livret A a une rentabilité qui dépend du prix de l’abonnement aux services bancaires Revolut. Cependant, un placement en euros depuis un compte « Standard » va notamment vous rapportez moins de 3 % avant impôt. Pour percevoir 5,32 %, soit 3,72 % net de prélèvements obligatoires, il faut un investissement en dollars. Mais, il faut aussi être client « Ultra », à 45 euros par mois. Un choix rentable à condition d’investir au moins 10 225 euros.
Revolut, qui compte un peu plus de 2,5 millions de clients en France et en réclame 100 000 supplémentaires chaque mois, avait déjà lancé une offre de crédit à la consommation en mai. La nouvelle offre d’épargne, déjà lancée dans plusieurs autres pays, s’inscrit dans une stratégie qui vise à devenir la banque principale de ses clients, et non plus seulement leur « compte secondaire » utilisé lors de voyages à l’étranger. Il vous reste 43,02% de cet article à lire. Ce qui suit est réservé aux abonnés.