Démence : Une cuillère à soupe d’huile d’olive par jour permettrait de réduire les risques

Démence : Une cuillère à soupe d’huile d’olive par jour permettrait de réduire les risques

L’huile d’olive, louée pour ses propriétés médicinales et son délicieux goût ensoleillé, semble posséder des caractéristiques de superaliment. Une recherche récente a même révélé qu’elle pourrait jouer un rôle essentiel dans la protection du cerveau contre le déclin cognitif. Selon l’OMS, plus de 55 millions de personnes souffrent de démence dans le monde. La maladie d’Alzheimer est responsable de 60 à 70 % des cas de démence. Le déclin cognitif se classe actuellement au septième rang des causes de décès dans le monde. En plus, il constitue l’une des principales sources d’invalidité chez les personnes âgées. Une récente étude a révélé qu’une consommation régulière d’huile d’olive pourrait réduire le développement de la démence.

L’huile d’olive pour ne pas développer la démence

Des chercheurs et chercheuses ont analysé des questionnaires et des données de décès de plus de 90 000 Américain.es sur près de trente ans. Leur recherche a révélé des résultats concluants. Les individus consommant plus d’une demi-cuillère à soupe d’huile d’olive par jour avaient un risque de décès par démence réduit de 28 %. En outre, remplacer d’autres graisses par la même quantité d’huile d’olive était également associé à une réduction de 8 à 14 % du risque de décès par démence. En effet, l’huile d’olive est riche en antioxydants tels que les polyphénols, les tocophérols et la vitamine E. Ces composés pourraient traverser la barrière hémato-encéphalique et exercer un effet direct sur le cerveau. En plus, ils ont également un impact sur la santé cardiovasculaire.

L’huile d’olive, un atout pour la santé globale

Outre la démence, l’huile d’olive a été associée à une amélioration de la santé globale. Une étude publiée en janvier 2022 dans le Journal de l’American College of Cardiology l’a révélé. Remplacer 10 grammes par jour de margarine, beurre, mayonnaise et graisse laitière par la même quantité d’huile d’olive. Cela va conduire à une réduction de 8 % à 34 % du risque de mortalité totale et par cause spécifique.

Ainsi, une consommation plus élevée d’huile d’olive était associée à une réduction du risque de maladies cardiovasculaires de 19 %. En outre, la mortalité par cancer serait réduite de 17 %, les maladies neurodégénératives de 29 %. Enfin, les maladies respiratoires baisseraient de 18 %. Ces conclusions suggèrent que l’incorporation d’huile d’olive dans l’alimentation quotidienne peut contribuer à réduire le risque de diverses maladies mortelles.

Publications similaires