Comment des manifestations ont eu lieu contre le chantier ferroviaire Lyon-Turin ? Il faut dire que ce genre de grand projet ne plaît pas à ceux qui veulent protéger l’environnement à tout prix.
Manifestations contre le chantier ferroviaire Lyon-Turin: rien ne va plus !
L’atmosphère s’est envenimée entre militants et forces de l’ordre. D’ailleurs, le samedi 17 juin, les manifestants ont voulu emprunter un chemin barré par les forces de l’ordre. Ainsi, cela a provoqué des échanges de projectiles avec plusieurs blessés. Ensuite, il y a eu du feu lors des manifestations contre le chantier ferroviaire Lyon-Turin. Heureusement, il y a eu un retour au calme lorsque les militants ont regagné le camp de base à La Chapelle.
Bilan : il y a eu beaucoup de blessés des deux côtés. Le préfet de Savoie, François Ravier regrette ces affrontements et précise que 12 membres de forces de l’ordre étaient blessés. La gendarmerie a pris le relais en mentionnant deux manifestants blessés « en urgence relative ». Il y a eu un troisième manifestant légèrement blessé qui s’est directement rendu à l’hôpital de Saint-Jean-de-Maurienne. Notez que du côté des militants, on a recensé 50 blessés graves avec 6 hospitalisations dont deux pronostics fonctionnels engagés.
Que veulent les manifestants écologistes avec cette grande mobilisation ?
L’association Les Soulèvements de la Terre fait partie des acteurs de ces manifestations contre le chantier ferroviaire Lyon-Turin. Sur son site, l’association plaide pour la dissolution de ce projet. L’association pointe du doigt des décisionnaires politiques ‘visionnaires’ et les grands groupes tels que Vinci, Bouygues ou Eiffage de prendre part au chantier. Les italiens No-Tav, mais également des élus tels qu’Eric Piolle, maire EELV de Grenoble, ou encore l’insoumise Mathilde Panot sont aux côtés des manifestants.
Les militants revendiquent l’arrêt des travaux car ce réseau ferroviaire implique le forage de 260 km de galeries à travers les massifs alpins. De ce fait, ce chantier va détruire la montagne pour les intérêts de grands groupes. Ainsi, les impacts destructeurs arriveront les uns après les autres. De plus, les manifestants précisent qu’une ligne transalpine existe et n’attend que son exploitation. Et cela pour les voyageurs et les transports de fret qui souhaitent passer dans la région. Inutile donc de provoquer des dégâts environnementaux sous prétexte de progression.