Le secteur immobilier est confronté à une crise sans précédent, qui fait craindre un crash immobilier aux conséquences désastreuses. Malgré les phases difficiles qu’il a déjà traversées, le marché immobilier est désormais confronté à un potentiel de krach de plus en plus grand.
Le crash immobilier se fait sentir partout dans le monde
Au cours des dix dernières années, les crédits immobiliers accessibles à presque tous ont propulsé les prix de l’immobilier à des niveaux inimaginables. Cette période a été marquée par des rendements élevés, à un chiffre, voire à deux chiffres, dans de nombreuses agglomérations. Cependant, l’augmentation de l’inflation et le resserrement de la politique monétaire de la BCE, de la Fed et d’autres institutions ont brutalement mis fin à cette tendance. Ainsi, les prix de l’immobilier s’effondrent partout dans le monde, et les plus grandes bulles immobilières subissent désormais une chute brutale. Le monde fait face au crash immobilier.
D’abord, en Europe, les prix réels de l’immobilier ont enregistré les plus fortes baisses au quatrième trimestre en Suède (-13,7 %) et en Allemagne (-12,1 %). Ces chiffres viennent de la Banque des règlements internationaux. Ensuite, au niveau international, les baisses les plus importantes ont été observées en Nouvelle-Zélande (-16,5 %) et à Hong Kong (-15,1 %). Pour la première fois depuis 12 ans, on constate une chute des prix de l’immobilier dans le monde entier. En plus, cette tendance négative devrait se maintenir tant que les banques centrales maintiendront des taux d’intérêt élevés pour lutter contre l’inflation.
Impact sur l’économie et l’emploi
D’abord, la diminution de la demande de logements entraîne une réduction des activités dans le secteur de la construction. Cela se traduit par des pertes d’emplois significatives. Ainsi, les entreprises de construction doivent réduire leurs effectifs. Ou bien annuler des projets en raison de la baisse de la demande. En outre, les répercussions touchent également les fournisseurs de matériaux de construction et d’autres secteurs connexes. Parallèlement, la baisse des prix immobiliers a un impact sur la richesse des propriétaires, réduisant ainsi leur patrimoine net. Cela peut affecter leur capacité à investir, dépenser et contribuer à la croissance économique globale.
Par ailleurs, les banques et les institutions financières sont également touchées par le crash immobilier. Les prêts hypothécaires non performants augmentent, ce qui entraîne une hausse des taux de défaut de paiement. Les bilans des banques doivent être ajustés en raison de la baisse de la valeur des biens immobiliers en garantie. Cela crée une situation délicate où les banques accordent moins de nouveaux prêts, freinant ainsi l’activité économique.
De plus, la baisse de l’activité immobilière a un impact significatif sur les revenus fiscaux des gouvernements locaux et nationaux. Les recettes provenant des impôts fonciers et des droits de mutation immobilière diminuent. Et cela entraîne des problèmes budgétaires et une réduction des dépenses publiques.