Infarctus chez les femmes : une cause identifiée pour la première fois, découvrez ce que c’est !
Selon les chercheurs, il existe un facteur de risque qui provoque des infarctus chez les femmes. Il s’agit d’une origine génétique qui est très précise.
La SCAD : Les femmes sont particulièrement touchées
C’est la chercheuse Nabila Bouatia-Naji qui a mené les recherches. Pour information, il s’agit de la directrice de recherche à l’Inserm au Paris Centre de recherche cardiovasculaire. Les études se sont penchées sur un facteur de risque de l’infarctus chez les femmes. Plus précisément, on parle de la dissection spontanée de l’artère coronaire ou SCAD. Cette maladie touche les femmes dans 9 cas sur 10. En plus, elle vise même celles qui sont apparemment en bonne santé. Pour comprendre l’origine de la SCAD, les chercheurs ont combiné les résultats de plusieurs études. Il y a eu 8 études regroupant 900 patients et 9.300 personnes non malades. A l’issue des recherches, il y a eu 16 régions génomiques susceptibles d’être à l’origine de cet infarctus.
En fait, les chercheurs ont trouvé un gène bien précis. Pour information, ce gène est responsable de la coagulation tissulaire. Mais il y a un “défaut d’expression” chez les patientes ayant contracté un SCAD. Ce défaut d’expression provoque une mauvaise réparation des artères. Et cela mène à une déchirure. C’est cette dernière qui cause l’infarctus.
Infarctus chez les femmes : Un facteur génétique mis au grand jour
Puis les chercheurs se sont penchés sur le facteur de risques qui provoque ce type d’infarctus chez les femmes. Résultat : seule la pression artérielle peut en augmenter les risques. Sachez que ni le cholestérol élevé, ni le surpoids, ni le diabète de type 2 n’étaient un facteur de risque. Le constat va donc à l’encontre de ceux que la majorité pense. De ce fait, Nabila Bouatia-Naji incite les médecins à ne pas négliger la surveillance de l’évolution de la pression artérielle chez les patients. Pour compléter les résultats, il y a de nouvelles études qui sont en cours. Le but est de mieux comprendre cette maladie cardiovasculaire. Ainsi, il sera plus facile de faire de la prévention et de réduire le nombre de décès.