ATTENTION Allocation adulte handicapé (AAH) les changements qui va ravir les bénéficiaires

ATTENTION Allocation adulte handicapé (AAH) : les changements qui va ravir les bénéficiaires

A partir du 1er octobre 2023, il y aura une déconjugalisation de l’Allocation adulte handicapé. Désormais, cette aide ne sera plus calculer sous les ressources du conjoint.  Plus de personnes handicapées vont y avoir droit et le montant de l’aide va connaitre une hausse.

Une déconjugalisation de l’allocation adulte handicapé va être mis en place

Ces derniers mois, les Français ont dû faire face à plusieurs changements et une aide en particulier sera touchée. Selon une décision de l’Assemblée nationale, Il va y avoir une déonjugalisation de l’Allocation adulte handicapé. Ainsi, le calcul de cette dernière ne va plus prendre en compte les ressources du conjoint. De plus, elle sera effective à partir du 1er octobre.  D’ailleurs, cette réforme va engendrer une augmentation de l’aide de pas moins de 120 000 personnes handicapées qui ne sont pas en couple. Elle sera donc à hauteur de 350 euros par mois.

Cette fois, l’aide va vraiment offrir une autonomie et une liberté financière des bénéficiaires de l’Allocation adulte handicapé.  Cette déconjugalisation de l’allocation adulte handicapé est vraiment bénéfique pour tous les bénéficiaires. « Le gagnant type de cette déconjugalisation reste les personnes handicapées n’ayant pas de ressources personnelles, ou très peu. De plus le conjoint touche plus que le Smic pour un couple sans enfant. Cette réforme va permettre de toucher à un AAH à taux plein, quels que soient les revenus de son conjoint », affirme le site Handicap.fr.

Les conditions d’attribution de cette aide gouvernementale

Malgré cette déconjugalisatiopn, l’Allocation adulte handicapé est une aide sous condition. Effectivement, pour cela, il va falloir suivre des critères d’incapacité, d’âge, et de ressources. Voici les différentes conditions pour être allocataire de l’AAH :

  • Avoir au moins 20 ans : les jeunes de 16 ans y auront droit s’ils ne sont plus à la charge de leurs parents et qu’ils bénéficient de prestations familiales
  • Vivre en France de façon permanente
  • Être de nationalité française ou résident d’un pays de l’Espace économique européen
  • Il faut être atteint d’un taux d’incapacité permanente supérieur ou égal à 80 %
  • Taux d’incapacité entre 50 et 79 % et subir une restriction substantielle et durable d’accès à l’emploi par la CDAPH
  • Disposer de ressources annuelles qui se trouve en dessous des plafonds instaurés par le gouvernement. Effectivement, les plafonds changent en fonction de la situation familiale du potentiel allocataire.

Par ailleurs, il est bon à savoir que l’AAH et l’Aspa ne sont pas cumulables. En plus, si vous avez droit aux deux, l’AAH sera forcément réduit.

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