Cette prime de pouvoir d’achat va en réjouir plus d’un. Toutefois, il faut faire partie des bénéficiaires. Pour savoir qui ils sont, rendez-vous dans les paragraphes qui suivent.
Prime de pouvoir d’achat : Qui peuvent y prétendre ?
Concernant les bénéficiaires de la prime de pouvoir d’achat, sachez que seules les entreprises qui ont eu beaucoup de succès en 2022 peuvent l’octroyer. Mais pour définir cela, il ne faut pas compter sur le texte légal selon Nathalie Wellemans. Il s’agit du Senior Legal Advisor auprès du secrétariat social Group S. Ainsi, c’est aux secteurs et aux entreprises de faire une interprétation. Ensuite, prenez en compte que ce n’est pas du tout une obligation pour votre employeur. En tout cas, s’il tient à vous l’accorder, il doit encore patienter. En effet, il doit tout savoir de l’issue des négociations au sein du secteur. Il faut noter que ces dernières sont en cours.
Mais pour avoir un avant goût de ce qui peut se passer. Ceci dit, un sondage mené par mené par SD Worx en mars 2023 avance que près d’une PME sur dix est favorable à cette prime. Ensuite, près de 57% des PME ne peuvent pas la mettre en place. Et pour cause, on retrouve l’indexation et les résultats financiers pas assez satisfaisants. Enfin, 34.4% des PME sont encore indécises.
On ignore encore tout du montant exact
Pour le montant de la prime de pouvoir d’achat, Nathalie Wellemans indique que cela ne doit pas dépasser les 500 euros. Mais si l’entreprise réalise des bénéfices exceptionnellement élevés, le montant pourra atteindre les 750 euros. D’ailleurs, les entreprises qui envisagent de l’octroyer veulent accorder à leurs salariés le montant maximum. Ensuite, une PME sur cinq s’accorde sur la moitié de ce montant. Enfin, une PME sur six veut donner un montant supérieur à celui qui sera prévu par le secteur. Mais il faut noter que ces primes ne bénéficieront pas d’un traitement social et fiscal avantageux. De ce fait, cette prime est exonérée des cotisations ONSS et des déductions professionnelles. N’oubliez pas que le montant brut correspondra au montant net perçu par les travailleurs. Enfin, l’employeur doit toujours régler une cotisation patronale de 16,5%. Toutefois, la prime sera entièrement déductible d’impôt.