« Ou je payais mes factures, ou je nourrissais mes enfants » Laëtitia n’a plus honte de fréquenter l’épicerie solidaire de Tuffé

« Ou je payais mes factures, ou je nourrissais mes enfants » : Laëtitia n’a plus honte de fréquenter l’épicerie solidaire de Tuffé

Face à l’inflation, beaucoup de français ont du mal à joindre les deux bouts. La gestion des dépenses devient de plus en plus compliquée. Ainsi, les aides sociales sont plus que bienvenues. Pour soutenir les foyers, le gouvernement les a revalorisé et multiplié. Durant toute sa vie, Laëtitia, une maman célibataire ne pensait jamais qu’elle allait un jour venir à l’épicerie solidaire de Tuffé.

Inflation : la vie de cette maman solo a été complètement chamboulée

Laëtitia est une maman célibataire de trois filles. Elle avait du mal à assurer les dépenses du quotidien. Cependant, elle a essayé de tenir. « J’ai débuté une formation pour devenir secrétaire de mairie ». De plus, elle bénéficiait de ses droits au chômage. Malheureusement, l’inflation a empiré les choses, c’est à ce moment qu’elle ne trouvait plus d’issus. « Là, je n’y arrivais plus. Soit je payais mes factures, soit je mangeais normalement et je nourrissais mes enfants ». Ainsi, elle a décidé de rencontrer une assistante sociale afin de parler de sa situation. C’est grâce à elle que Laëtitia a découvert l’épicerie solidaire de Tuffé. Au début, la jeune maman avait honte de sa situation. Mais au fil du temps, elle a fini par accepter et n’hésite pas à en parler. En plus, elle conseille même à ses proches d’y aller aussi.

Epicerie solidaire de Tuffé : une bénédiction pour Laëtitia

Malgré la honte du début, Laëtitia a fini par bien prendre le fait de fréquenter l’épicerie solidaire de Tuffé. En effet, quand elle y est allée pour la première fois, elle a versé des larmes. « Parce que j’avais honte. C’était dur, j’avais du mal à accepter. Avant, j’avais un train de vie normal et puis surtout, je me disais mais je me lève tous les matins, je ne reste pas à rien faire, je suis ma formation et à côté, je n’y arrive pas ». En outre, sa formation va s’achever bientôt. Sa vie s’améliore petit à petit et elle commence à retrouver une certaine stabilité. 

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