L’intersyndicale lance une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites. On vous explique tout cela dans cet article.
Une nouvelle mobilisation de l’intersyndicale contre la réforme des retraites
Le mardi 6 juin sera une nouvelle fois une journée de manifestation. Cette annonce s’est faite le mardi 2 mai, le lendemain de la journée internationale des travailleurs. Le 1er mai de cette année avait un goût différent en France. En effet, nous sommes dans un contexte de tension à cause de la réforme des retraites. Pour information, il y a eu près de 1,3 million de personnes défilant selon le ministère de l’intérieur. Pour Frédéric Souillot, le secrétaire général de Force ouvrière (FO), « cette mobilisation massive et déterminée oblige [les syndicats mobilisés] à continuer dans l’unité syndicale à combattre cette loi ». Mais les manifestations handicapent les villes. En effet, le réseau de bus de Rennes se retrouve bloqué. Et ce n’est pas la première fois car il y a déjà eu des blocages les 20 et 28 mars et le 13 avril. Pourtant, l’intersyndicale appelle à une nouvelle mobilisation contre la réforme de retraites.
Des mésententes entre les syndicats
Pour information, l’Assemblée va discuter de l’abrogation de la réforme des retraites le 8 juin. Les syndicats ont espoir en cette discussion. Ainsi, la date de la mobilisation de l’intersyndicale contre la réforme des retraites s’est faite par rapport à cela. Mais pour le moment, les syndicats doivent trouver un terrain d’entente. En effet, le gouvernement désire reprendre le dialogue. Cela concerne entre autres la réforme France Travail. De son côté, Laurent Berger va honorer cette invitation. Il ne consulte même pas l’avis des autres syndicats. Face à cela, Sophie Binet rappelle que l’intersyndicale doit prendre une décision ensemble. Elle précise ceci : « L’agenda gouvernemental, avec la réforme du travail et du lycée professionnel, ne nous convient pas ».
Mais Laurent Berger peste en déclarant : « On n’a jamais dit qu’on était d’accord sur tout. (…) C’est pas la fin de l’intersyndicale ». Il reconnaît ne plus savoir quoi faire si l’abrogation n’est pas validée le 8 juin. Voici ce qu’il déclare : « je ne vais pas raconter d’histoires, je ne vais pas dire qu’on va faire une 15e, 16e, 17e journée de mobilisation qui fera céder le gouvernement et le président de la République ». Concernant le dialogue avec l’exécutif, la Confédération française de l’encadrement-Confédération générale des cadres (CFE-CGC) et la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC) vont également y participer.